Née en 1971 à Tanger , Narjiss Nejjar est plus qu'une réalisatrice, elle est auteur, producteur et une admirable femme au charisme captivant. 1979 marquera le départ de Narjis Nejjar vers Rabat ou elle décroche son BAC en 1989. Puis destination : La douce France, à Paris ou elle a suivi des études de réalisation. Des études lui ont permis de participer autant qu'assistante de réalisation sur de nombreux courts métrages et moyens métrages. « Exigence de la Dignité », est le titre de son tout premier documentaire réalisé en 1994, suivi par « Khaddouj » en 1996, qu'elle réalise en mémoire de Targha. Plusieurs moyens métrages ont été réalisés par la suite : « Le septième ciels » en 2001, « LE Miroir du Fou » en 2001 et « La Parabole » en 2002. Son premier long métrage fût « Les Yeux Secs ». Ce dernier lui ouvrent les portes de la gloire nationale et mondiale. En effet, Les Yeux Secs remporte plusieurs prix : Prix de costumes au Festival National du Film Marocain, 2003. Grand Prix du Jury au 4ème Festival International du Film de Rabat. Sélectionné au FIFF de Namur, 2003 et au 3ème Festival de Marrakech, 2003. Sélectionné à la Quinzaine des Réalisateurs-Cannes 2003 Prix de la Première œuvre, Prix d'Interprétation féminine (Fatima Harrandi) Malheureusement Les yeux Secs ne connaîtra son entrée officiel au Maroc qu'en 2004. Pour comprendre tout ce retard allez posez la question au comité du CCM. Narjiss Nejjar a apportée un regard nouveau, différent, sur notre Maroc, une vision dont nous avions besoin. Un regard à travers lequel, chacun de nous s'identifie et se reconnait. Le coeur sec... Apparemment, vous ne connaissez pas cette femme ! Car, il y a une totale rupture entre ses sujets de films (qu'elle voudrait "humaniste") et ce qu'elle est réellement, humainement parlant. En vérité, elle manque cruellement de générosité, ce qui se sent dans ses films : tous ceux qui ont travaillé avec elle, sur les tournages, peuvent en témoigner ; d'ailleurs, elle change d'équipe à chaque fois ce qui est typique des cinéastes arrivistes et sans scrupules. Il existe des réalisateurs fidèles : non, ce n'est pas la panacée ! A chaque tournage, des polémiques l'entourent ce qui n'a rien de surprenant vu qu'à chaque fois, elle exploite ou ment à autrui. Pourquoi fait-elle du cinéma ? Uniquement pour les festivals ! Ceci vous éclairera sur le choix de ses sujets, il faut bien le reconnaître, très racoleurs, sur-mesure pour plaire à l'étranger. D'autre part, le CV qu'elle diffuse est totalement faux car elle n'a pas les diplômes qu'elle annonce et n'a jamais travaillé pour quelqu'un d'autre : c'est tout simplement incompatible avec son caractère, et pour les études, elle est bien trop fainéante ! J'ai travaillé sur ses 3 premiers courts-métrages (en temps que directeur de la photographie) et ai même collaboré à l'écriture des "Yeux secs" (consultant scénario) ; en fait, une fois qu'elle a eu sa carte de réalisatrice au CCM (c'est automatique après 3 courts-métrages), elle m'a remercié. Ce n'est pas bien grave car il y a suffisamment d'autres réalisateurs, tout aussi talentueux, et surtout pourvus d'un coeur véritable. Ca compte et "ça se voit à l'image" si je peux dire... Personnellement, je trouve que ce film, livré à elle-même, part dans tous les sens (heurk, ces multiples fins !), sent le plagiat à plein nez (notamment cette scène dénudée dans la neige : facile et ridicule), l'autosatisfaction et le handicap affectif de son auteur. Heureusement, on rencontre rarement de telles enfants gâtées (merci maman et beau-papa !) sur les plateaux... Moi, quand Narjiss NEJJAR joue aux martyrs dans les médias, ça me fait bien rire car je connais le rapace que c'est ! Qu'elle apprenne à se comporter avec les autres au lieu de crier ensuite à l'injustice, la calomnie et j'en passe... car ça aussi, c'est un peu facile. Non, faire du cinéma, ce n'est pas faire son cinéma ! Cordialement, Régis BONNET (Paris) je viens de tomber sur ce site et je voudrais réagir. Je crois ce que dit ce Monsieur qui parle en des termes peu élogieux de cette réalsiartrice. J'ai une amie qui a été technicienne sur trois des films de cette réalisatrice dite "humaine". Les trois films ont été tournés au Maroc en un mois et demi environ, là la suite, les quelques français qui ont travaillés sur ces films ont été tout simplement exploités par la prod, les seuls à ne pas avoir été payés, à ne pas avoir eu de cachets. Et puis les films terminés, plus de nouvelles du tout. Cette amie m'en avait déjà parlé il y a quatre ans. Cette réalisatrice est visiblement quelqu'un de vénale, arriviste et qui se fait passer pour quelqu'un qu'elle n'est pas en faisant des films "touchants". Souvent les journalistes prennent pour argent comptant ce qui sort de la bouche des réalisateurs ou des acteurs eux-mêmes sans être présents sur le plateau et les vivre au quotidien. Je suis moi-même technicien et parfois la réalité de certaines personnes n'est pas belle voir. Je ne crois pas qu'il s'agisse de frustration. Et je comprends la rancoeur de Bonnet que je ne connais pas. S'investir sur un film et n'avoir aucune considération, c'est très difficile à avaler.