Pourquoi il y a un recule en ce qui concerne le nombre de jeunes qui participent au concours d'entrée aux Ecoles Hôtelières relevant du Ministère du Tourisme. Est ce que les responsables se sont penché sur la question pour faire un diagnostic ? Les premières questions que l'on se pose sont les suivantes : 1- les formations dispensées répondent-elles aux attentes des jeunes ? 2- Les métiers de l'hôtellerie et de la restauration semblent-ils aux yeux des jeunes mal rémunérés ? 3- Les dates des concours sont-elles bien choisies ? 4- Les tests et les méthodes de sélection ne sont-ils pas dépassés ? 5- Les établissements de formation sont-ils en mesure de convaincre les jeunes, à l'instar de ceux de l'OFPPT qui font le recrutement tout le long de l'année ? 6- Est ce que les formateurs dispensent avec amour le métier et font de la sorte à ce que les jeunes soient motivés et que la formation soit attrayante ? 7- Les Ecoles hôtelières ne commencent-elles pas à perde de leur crédibilité pour la non qualité de la formation ? 8- Est ce que le ministère envisage des compagnes d'information en amant et en aval et tout azimut, pour faire connaitre les formations assurées et pour mieux convaincre les jeunes..? 9- N'est-il pas mieux de faire une sélection sur dossier longtemps à l'avance, comme cela se fait chez l'OFPPT, au lieu d'attendre au dernier recours pour annoncer un concours, de manière fortuite ? 10- Y a t-il une réflexion commune - ministère-professionnels, de mener pour trouver des solutions à cette problématique ? Si les choses restent sur cet état, on finirait avec le temps par avoir zéro candidat. La situation s'aggrave d'année en année, alors au par avant, l'on recevait des centaines de candidats par école, même à Arfoud et à Ouarzazate, l'on recevait des candidats de tout le royaume par centaine. Le choix se faisait largement bien et la formation était de qualité.