Seattle, le 30 novembre 1999. Le monde est sous le choc. Le mouvement anti-mondialisation est né. Les nouveaux contestataires de la mondialisation néolibérale font une rentrée en force sur la scène internationale. Après cette datte charnière il y a eu Gênes, Davos, Québec et Cancun, ou le mouvement dénonçait les horreurs économiques et la scandaleuse inégalité des richesses entre pays riche et pauvres. Entre la réunion ministérielle de Organisation mondiale du commerce (OMC) de 1999 et la dernière de 2003 à Cancun, il y a eu beaucoup d'évolutions au sein du mouvement anti-mondialisation. Maintenant on est à l'air de l'altermondialisation. Ce changement vaut un petit détour pour explorer le virage du nouvel acteur mondial. Porte Alegre, janvier 2001. Une autre date phare pour le mouvement contestataire. Le mouvement altermodialisation est né. Le directeur du Monde Diplomatique M. Ramonet exprime les objectifs du mouvement : « A Porto Alegre, en ce siècle qui commence, quelques nouveaux rêveurs d'absolu rappelleront qu'il n'y a pas que l'économie qui soit mondiale, la protection de l'environnement, la crise des inégalités sociales et la préoccupation des droits humains sont aussi des affaires mondiales. Et c'est aux citoyens de la planète de les prendre enfin en main » Avec l'émergence de ces protestataires les décideurs politiques et économiques sont obligés de rendre compte de l'impact de leurs politiques sur les sociétés. Aussi il faut noter le passage du mouvement d'une posture d'indignation à une position de création alternative, sous le fameux slogan « Un autre monde est possible » Enfin signalons que le mouvement est une mosaïque de groupes sociaux : les sans terres, les sans emplois, les populations autochtones, les écologistes, les militants pour les droits humains, les pacifistes...Donc on peut dire que : L'altermondialisation est contre une économie néolibérale qui ne donne aucune place aux humains et leurs épanouissement. Une économie tournée vers le profit comme celle prôner par le FMI et la Banque Mondiale. Et qui laisse des ravages sur la société et l'environnement. L'altermondialisation est pour une économie à visage humain, ou le « bien commun » est le plus grand souci en multipliant les solidarités. Aussi une économie qui prend en considération la fragilité de l'environnement de notre planète. L'altermondialisation est contre un commerce réglementer de la façon actuelle par l'OMC et les accords de libre échange régionaux et bilatéraux. Le commerce international aujourd'hui est inégale, et nuisible au producteurs du Sud spécialement les agriculteurs. L'altermondialisation est pour un commerce international plus juste. Un commerce équitable qui sera bénéfique pour les pays du sud et qui respecte les normes de travail internationales afin que s'arrête l'exploitation des ouvriers au Sud. Le programme altermondialiste est ambitieux. Les nouveaux contestataires réclament des nouveaux maîtres du monde « qu'on réfléchisse sérieusement pour modifier, dans un sens plus démocratique, les normes et les procédures de fonctionnements de la globalisation » En d'autres termes ce mouvement revendique une mondialisation de type nouveau. Afin d'affirmer qu'un autre monde, moins inhumain et plus solidaire est possible. Cela est valable aussi au Maroc ou les inégalités font rage. Liens intéressants : http://www.planetaportoalegre.net/ http://www.attac.org/indexfr/index.html http://www.maroc.attac.org/