“Tawb” mot arabe qui signifie retourner ou revenir (se traduit en français par “repentir”). Lorsque Allah créa Adam, l'univers connu les deux premiers péchés qui démontrent les fondement de tout ce qui exige le repentir. Le repentir ne doit pas avoir lieu uniquement après une action prohibée mais en premier lieu pour avoir désobéi à un des commandements d'Allah. Ainsi, la première désobéissance fut celle de “Iblîs” (Satan) qui, par orgueil, refusait de se prosterner devant Adam comme son Seigneur le lui ordonnait : [“Et lorsque Nous demandâmes aux Anges de se prosterner devant Adam, ils se prosternèrent à l'exception d'Iblis qui refusa, s'enfla d'orgueil et fut parmi les infidèles.”] “Al-Baqara” (La Vache) 34. Il devait se repentir de ce péché mais il fut chassé hors de la miséricorde d'Allah par décret divin. Donc, le repentir doit suivre dans les deux cas, celui de la désobéissance comme pour “Iblis” et celui de l'accomplissement du péché comme pour Adam qui a mangé de l'arbre. Allah avait dit à ce dernier : [“Et nous dîmes : “Ô Adam, habite le Paradis toi et ton épouse, et nourrissez -vous en à votre guise ; mais n'approchez pas de l'arbre que voici : si non vous seriez du nombre des injustes.”] “Al-Baqara” (La Vache) 35. Si Allah avait défendu à Adam de manger de tous les arbres du Paradis à part un, nous lui aurions trouvé une excuse pour son péché. Mais Il leur avait permis à lui et à son épouse de manger de tout sauf d'un seul arbre, nous devons en conclure que la négligence est un penchant naturel chez l'être humain avec la preuve de ces paroles d'Allah : [“Que périsse l'homme ! Qu'il est ingrat !”] “‘Abassa” (Le Renfrogné) 17. La prohibition concernait un seul arbre et pourtant Satan les fit tomber dans le péché. Mais là, nous nous demandons, est-ce que Adam fut abandonné à sa faute ? Est-ce qu'il s'est repenti de lui-même ? Nous répondons non aux deux questions, ce qui démontre la grâce d'Allah envers nous. Car, lorsque Adam commit sa faute Il lui inspira le repentir : [“Puis Adam reçu de son Seigneur des paroles, et Allah agréa son repentir car c'est Lui certes, Le repentant, le Miséricordieux.”] “Al-Baqara” (La Vache) 37. Sans ces paroles et sans avoir été guidé par inspiration de la part d'Allah, il ne l'aurait pas fait. Allah a instauré le repentir et nous l'a enseigné par le biais d'Adam. Celui qui commet un péché doit se presser de se repentir à Lui et retourner vers Son chemin. Les gens se posent souvent cette question : Pourquoi Adam a dû sortir du Paradis ? En lisant ces paroles d'Allah : [“Lorsque ton Seigneur confia aux Anges : “Je vais établir sur la terre un vicaire « Khalifa ».] “Al-Baqara” (La Vache) 30, nous notons q'Il a dit “Je vais établir sur la terre” et non pas au Paradis. Avant d'approfondir ce point, j'aimerais faire remarquer que si nous passons en revue le Coran avec tous Ses versets, qui sont au nombre de six mille deux cent trente-six, nous verrons qu'il a été révélé petit à petit par séquences au Messager (que la grâce et les bénédictions d'Allah lui soient accordées) avec en premier lieu le mot “Lis”. Pourtant ce mot se trouve dans la trentième et dernière partie du Livre que nous avons en main alors que le récit à propos d'Adam vient dans la première de Ses sourates qui a été une des dernières révélées. Là, nous devons faire la différence entre Livre et Coran car l'ordre des révélations de ce dernier diffère de l'arrangement du Livre. Allah a fait descendre le Livre entier au ciel inférieur (ciel de ce monde), en une seule nuit, dans le même ordre que nous avons entre les mains aujourd'hui : [“Nous l'avons certes, fait descendre (le Coran) pendant la nuit d'Al-Qadr.”] “Al-Qadr” (La Destinée) 1. Ensuite, Il a été révélé oralement par séquences au Messager (que la grâce et les bénédictions d'Allah lui soient accordées) et, il a été mémorisé dans les cœurs. Allah s'est engagé à l'assembler et à le communiquer : [“Son rassemblement (dans ton cœur et sa fixation dans ta mémoire) Nous incombe ainsi que la façon de le réciter.] “Al-Qyâmah” (La Résurrection) 17. Le Coran est réuni dans le Livre suivant l'ordre d'Allah, que Son nom soit exalté. Ainsi, nous voyons que la sourate “Al-Fâtiha” (L'ouverture) y est la première et elle a un effet merveilleux au début du Livre. Un verset du Coran dit : [“Nous t'avons certes donné “les sept versets que l'on répète”, ainsi que le Coran sublime.”] “Al-Hidjr” 87. C'est comme si Allah avait ordonné que la sourate “Al-Fâtiha” soit à la tête du Livre pour, avec la preuve du verset mentionné, montrer qu'elle lui est égale. Elle a été appelée “les sept versets que l'on répète” parce que ses sept versets qui commencent par la “Bassmalah” (1) et se terminent par “ni des égarés” se répètent dans chaque salat (prière). Si nous prenons par exemple la prière du matin qui ne comprend que deux “Rak‘a” (deux génuflexions), nous trouvons que nous y récitons cette sourate deux fois, une dans chacune des Rak'a. Elle assemble en elle tous les objectifs du Coran : l'unicité, la foi en la Résurrection, l'exaltation d'Allah, que Son nom soit glorifié, et Son éloge. La place de chaque mot et son impact ont leur sagesse qui prendrait tout un épisode pour être expliquée. Un des plus beaux “hadîth qudusi” est probablement celui au sujet de “Al-Fâtiha”. Il dit : “J'ai divisé la salat en deux entre mon serviteur et Moi et sa prière sera exaucée. Lorsqu'il dit : “Louange à Allah, Seigneur de l'univers.” Le Seigneur, que son nom soit glorifié et sublimé, répond : “Mon serviteur m'a rendu grâce.” Lorsqu'il dit : “Le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.” Le Seigneur, que son nom soit glorifié et sublimé, répond : “Mon serviteur m'a loué.” Lorsqu'il dit : “Maître du Jour de la Rétribution.” Le Seigneur, que son nom soit glorifié et sublimé, dit : “Mon serviteur m'a glorifié.” (Dans une autre version, il dit ‘s'en remet à Moi'). Lorsqu'il dit : “C'est Toi (Seul) que nous adorons, et c'est Toi (Seul) que nous implorons au secours.” Il répond : “Cela est entre Moi et Mon serviteur et il aura ce qu'il a demandé.” Lorsqu'il dit : “Guide-nous dans le droit chemin, le chemin de ceux que tu as comblés de faveurs, non pas de ceux qui ont encouru Ta colère, ni des égarés.” Il répond : “Cela sera pour Mon serviteur et sa prière sera exaucée.” La seconde Sourate du Coran est celle de “Al-Baqara” (La Vache) où Adam est mentionné pour la première fois : [“Lorsque ton Seigneur confia aux Anges : “Je vais établir sur la terre un vicaire « Khalifa ».] Nous disons ainsi que Adam a été créé pour la terre et nous ne demandons pas pourquoi il est sorti du Paradis. D'ailleurs, le terme “Jannah” en Arabe signifie un jardin tout ombragé d'arbres et il a été emprunté par assimilation pour désigner le Paradis éternel. Nous en avons la preuve par ces mots d'Allah, que Son nom soit exalté, qui dit : [“Nous les avons éprouvés comme Nous avons éprouvé les propriétaires du verger (2) qui avaient juré d'en faire la récolte au matin.”] “Al-Qalam” (La Plume) 17. Adam se trouvait sur terre dans un jardin où il trouvait tout ce dont il pouvait avoir besoin. Mais, il a dû en sortir pour chercher lui même sa subsistance. Nous avons donc reçu l'ordre de nous repentir et nous devons savoir que, Adam ne l'a pas fait de lui-même. Sans la grâce d'Allah qui inspire le repentir à l'être humain, aucun des désobéissants ne se serait repenti. Nous ne devons pas sentir de la vanité en nous voyant parfois à l'apogée de la foi. Nous devons nous dire : “Louange à Allah qui nous a guidé vers le bien et nous n'y serions pas arrivés sans Lui.” L'être humain suit son chemin depuis ce monde ici-bas vers Allah et le monde éternel. S'il lui arrive de commettre un péché, il quitte le droit chemin. Pour y retourner il doit d'abord se préparer en demandant pardon et puis se repentir car demander pardon ne signifie pas se repentir. L'imploration du pardon. Dans la langue arabe le terme “ghafara” dont la traduction française est “pardonner” signifie dans un sens plus vaste “cacher”. Ainsi dans le Coran et la Sunna, nous trouvons que, au contraire du repentir qui suit le péché, l'imploration du pardon suit l'acte d'obéissance. En premier lieu après la salat, Le Messager disait : “ J'implore le pardon d'Allah.” Un désir d'un surplus de pardon qui signifie “Ô Allah, cache ma désobéissance, si jamais il y en a, et ne la fait pas voir aux autres”. Combien de désobéissants par la grâce d'Allah n'ont pas été dévoilés. Le Messager (que la grâce et les bénédictions d'Allah lui soient accordées) implorait beaucoup le pardon après les actes d'obéissance et se repentait autant après les péchés. Il le faisait pour nous apprendre, car nous savons qu'il était préservé de la désobéissance. Il se repentait seulement quand Son Seigneur lui faisait des reproches comme dans l'histoire de “Ibn Maktûm” où il lui dit : [“Il s'est renfrogné et il s'est détourné parce que l'aveugle est venu à lui”] “ ‘Abassa” (Le renfrogné) 1, 2. Le Messager (que la grâce et les bénédictions d'Allah lui soient accordées) pleura, bien qu'il n'ait pas commis de faute et que les reproches étaient de la part d'un bien-aimé à son bien-aimé et n'étaient que pour éclairer une situation. En lui disant : [“Qui te dit : peut-être (cherche)-t-il à se purifier ?”] “ ‘Abassa” (Le renfrogné) 3. C'était comme s'Il avait voulu lui faire comprendre de ne pas se donner toute cette peine avec les non-croyants qu'il sermonnait lorsque l'aveugle était venu à lui. Nous trouvons dans le hadîth que le Messager (que la grâce et les bénédictions d'Allah lui soient accordées) implorait le pardon d'Allah plus de soixante-dix ou cent fois par jour pour nous donner l'exemple. Et, si lui qui est préservé des désobéissances et dont toutes les fautes passées ou futures ont été pardonnées agit ainsi, que devons-nous faire nous-mêmes ? Nous devons demander pardon beaucoup plus. D'ailleurs, il ne s'agit pas seulement de dire des paroles et il y a une différence entre demander pardon et se repentir. Il faut d'abord demander pardon et ensuite se repentir. L'homme avance sur le chemin de la vie dans la direction d'Allah et du Jour de la Résurrection. Ce trajet est tout bordé de désobéissances et de mauvaises actions. Personne d'entre nous n'en est préservé et celui qui se vante de ne pas faire de péchés en fait un dans son cœur. Car les mauvaises actions ne sont pas commises uniquement au moyen des membres. Celles commises par le cœur, parmi lesquelles l'envie, l'orgueil et la vanité sont nombreuses. Ainsi, le repentir ne se fait pas par la langue mais par le cœur, l'action et le regret et nous trouvons dans le hadîth que, le regret est du repentir. Allah nous a appris que, la mauvaise action nous fait sortir hors du chemin et nous devons nous repentir pour y retourner tandis que le pardon est imploré, beaucoup plus, après l'obéissance par la preuve de ces paroles d'Allah : [“Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, et que tu vois les gens entrer en foule dans la religion d'Allah, alors par la louange, célèbre la gloire de ton Seigneur et implore son Pardon. Car c'est Lui le grand Accueillant au repentir.”] “An-Naçr” (Le Secours) 1, 2, 3. Le Messager (que la grâce et les bénédictions d'Allah lui soient accordées) nous a enseignés que, si nous implorons le pardon d'Allah après les actes d'obéissance, Il nous accordera ce pardon, cachera nos défauts devant les autres et nous mènera au repentir. En 1986, une personne vivant en Allemagne, a m'envoyé un message pour me dire que nos collègues leur disaient que l'imploration du pardon n'effaçait pas la faute parce que “pardonner” signifiait uniquement “cacher” et non pas “effacer”. Nous leur avons dit de lire ces paroles d'Allah dans la sourate “Al-Furqân” (Le Discernement) 68, 69, 70. [“Qui n'invoquent pas d'autre dieu avec Allah et ne tuent pas la vie qu'Allah a rendu sacrée, sauf à bon droit ; qui ne commettent pas de fornication - car quiconque fait cela encourre un punition et le châtiment lui sera doublé, au Jour de la Résurrection, et il y demeurera éternellement recouvert d'ignominie ; sauf celui qui se repent, croit et accomplit une bonne œuvre ; ceux-là Allah changera leurs mauvaises actions en bonnes, et Allah est Pardonneur et Miséricordieux.] Allah, que Son nom soit exalté, y mentionne trois grands péchés : Associé à Allah un autre dieu, le meurtre et la fornication. Mais, avant toute chose, nous devons savoir que le repentir n'est pas un mot que l'ont dit mais des opérations complémentaires. Allah a dit “ceux-là Allah changera leurs mauvaises actions en bonnes” Au moment où le désobéissant demande pardon pour la mauvaise action qu'il a accomplie, Allah la cache et la garde comme un péché. S'Il l'effaçait dès l'imploration du pardon, à quoi servirait le repentir ? Il cache la faute de celui qui demande pardon ensuite Il lui inspire le repentir pour lui changer ses mauvaises actions en bonnes. Ainsi, “ ‘Omar ibn Al-Khattâb” disait à “Abu Bakr” : “J'ai plus de bonnes actions que toi, parce que j'en ai eu plus de mauvaises et Allah me les a changées en bonnes.” Là, je fais remarquer à nos frères qui invitent à la foi et les hommes de sciences religieuses qu'ils doivent comprendre les termes d'une façon précise et réciter le verset qu'ils veulent citer en entier. L'un d'entre eux peut dire par exemple : “Certes Allah ne pardonne pas qu'on lui donne quelqu'associé” et s'arrêter. Il devrait dire : “ Certes Allah ne pardonne pas qu'on lui donne quelqu'associé. A part cela, Il pardonne à qui Il veut.” Nous voyons qu'Allah pardonne aux polythéistes et aux non-croyants dès qu'ils se repentent et quelque soit le degré de leur incroyance. Egalement un autre peut dire : “N'approchez pas de la Salat” sans continuer le reste du verset qui dit “ N'approchez pas de la Salat alors que vous êtes ivres”. Car l'objectif de ce verset était de tester les cœurs des Musulmans en leur faisant abandonner l'alcool non seulement avant la prière mais tout le temps. J'aimerais également prévenir ici celui qui me répondra que l'alcool ne le rend pas ivre et lui dire que cela est plus dangereux parce que je pense que son cerveau en a été détruit au point de ne plus sentir son effet. Normalement il devrait devenir ivre parce que, sans cerveau, il serait compté parmi les vils. Nous disons donc que la faute est voilée dès l'imploration du pardon et gardée jusqu'à ce que le repentir ait lieu et soit accepté par la grâce d'Allah. Ensuite, la mauvaise action se transforme en bonne. Il est de notre devoir de nous repentir, que les fautes soient grandes ou petites, et d'implorer souvent le pardon d'Allah. Celui qui habitue sa langue à demander pardon ne peut pas Lui désobéir. Retournons au verset de la sourate “Al-Furqân” (Le Discernement) qui dit “ sauf celui qui se repent, croit... ”. Mais est-ce que le pécheur était devenu incroyant ? Le Messager d'Allah (que la grâce et les bénédictions d'Allah lui soient accordées) nous a dit : “Le fornicateur ne fornique pas en étant croyant et le voleur ne vole pas en étant croyant.” Ce qui veut dire qu'au moment où il accomplit son action, le fornicateur ou le voleur perd la foi bien qu'il demeure toujours Musulman. Car il y a une différence fine comme un cheveu entre l'Islam et la foi, dans ce sens que le premier seul sans la seconde ne sert à rien. Si par exemple quelqu'un embrasse nouvellement l'Islam, nous devons le prévenir qu'il doit prier, jeûner, accomplir le pèlerinage et donner la Zakât (aumône légale), sans quoi il n'a pas de foi. Il est uniquement musulman pour avoir prononcé les deux chahada (3). La foi c'est l'obéissance aux ordres d'Allah pour ce qui doit être ou ne pas être fait et ce qui réside dans le cœur et se trouve confirmé par l'action. L'Islam est ainsi la plus haute religion depuis Adam jusqu'à la venue de l'heure parce que pour être Musulman il faut agir avec loyauté. Si nous demandons qu'est-ce qui est plus élevé en degré l'Islam ou la foi, la plupart donneront la fausse réponse et diront la foi. Celui qui a répondu ainsi n'a pas assez réfléchi car si la foi c'est l'obéissance aux ordres, il y a un Islam avant elle et un autre après. Celui d'avant est l'Islam en confession, avec la prononciation des deux chahada, Après vient l'Islam pour Allah qui est la soumission complète avec la preuve de ces paroles aux croyants : “Ô les croyants ! Craignez Allah comme Il doit être craint. Et ne mourez qu'en pleine soumission ». (La traduction littérale de cette dernière phrase du verset serait “en devenant Musulmans” car Islam en arabe signifie soumission)”]. Allah, que Son nom soit exalté, a reconnu leur foi mais leur a demandé en plus de Le craindre et de devenir Musulmans. Ainsi, le placement par ordre croissant serait : La confession de foi (prononciation des deux chahada), la foi (accomplissement des ordres), la crainte d'Allah, la bienfaisance et l'Islam qui, littéralement, signifie soumission à Allah. Nous voyons que l'Islam par la chahada est une chose et celui pour Allah (la soumission) en est une autre. Lorsqu'une personne sort de sa maison toute soumise en disant : “Au nom d'Allah sur qui je compte, il n'y a de pouvoir ni de puissance que par Lui, ce qu'Il veut a lieu et ce qu'Il ne veut pas n'a pas lieu, Il est notre allié et quel Patron Il est.” Satan quitte sa route et les Anges lui répondent : “ Tu as été préservé, guidé vers le bon chemin et tes vœux seront exaucés.” Cette personne ne faute jamais et l'honneur de voir Satan quitter son chemin lui suffit. La soumission à Allah nous éloigne des péchés, l'imploration du pardon nous pousse vers les bonnes actions et la patience est l'un des piliers les plus importants de toutes nos bonnes actions et de tous nos actes cultuels. Sans patience, la salat est vite faite sans recueillement, le jeûne n'est que faim et soif, la communication avec les gens devient agressive et la personne commet des fautes. La patience est donc un genre de loyauté dans l'action. Si la foi n'est pas soutenue par la patience, le voleur volera et ces paroles du Prophètes sont vraies : “Le voleur ne vole pas en étant croyant.” Aussi, le noble verset dit-il : “ sauf celui qui se repent, croit... ” L'expression du Coran est très précise et le serviteur a besoin du repentir pour renouveler sa foi. Le repentir est un très fort regret d'avoir accompli le péché. Il ne faut jamais le mépriser car la plupart des gens ne se repentent pas. Ils disent Allah est Rédempteur et Tout Miséricordieux et suivent ainsi les incitations de Satan qui les perd. Lorsque les Compagnons demandaient au Messager (que la grâce et les bénédictions d'Allah lui soient accordées) pourquoi est-ce qu'il implorait si souvent le pardon, lui dont les fautes passées et futures étaient pardonnées, il leur répondait : “Ne dois-je pas être un serviteur reconnaissant ?” Le repentir est donc une opération suivie par une autre qui la complète et qui est ordonnée par Allah, que Son nom soit exalté, dans la sourate “Al-Furqân” (Le Discernement). Premièrement. Le pécheur doit toujours s'imaginer que sa faute est très grave. Le Messager (que la grâce et les bénédictions d'Allah lui soient accordées) nous apprend que le regret est du repentir intense, qu'il en est la plus grande preuve et le sujet concerne le cœur avant la langue. Deuxièmement. Nous devons délaisser le péché et ne plus le commettre. Ensuite, exécuter ces recommandations du Messager d'Allah (que la grâce et les bénédictions d'Allah lui soient accordées) : “Celui qui, après avoir commis un péché, fait des ablutions suivies d'une prière de deux génuflexions, sera pardonné quelle que soit la faute.” Dans la sourate “Al-Furqân” (Le Discernement) Allah mentionne trois péchés des plus graves et des plus abominables, le polythéisme, l'assassinat et la fornication et il n'y en a pas de plus grands. Il a été dit à propos de l'assassinat que l'être humain a été édifié par Allah et maudit soit celui qui le détruit. Celui qui l'accomplit commet une agression contre les droits divins. Nous avons dit que la différence entre la mort et l'assassinat est que la première est la sortie de l'âme du corps tandis que le second est la destruction du corps qui se trouve hors d'état de pouvoir garder l'âme. Le pécheur doit donc avoir honte d'Allah avant d'en avoir des gens. Comme il aura honte de forniquer avec une femme devant les parents de celle-ci, il doit avoir honte d'Allah qui lui demandera pourquoi Il a été le moins important pour lui et pourquoi il a eu honte des gens et pas de Lui. Le repentir est une grande miséricorde de la part d'Allah parce que c'est Lui qui l'inspira à Adam. Comme cela mérite le remerciement, le premier verset du Coran est venu ainsi : [“Louange à Allah Seigneur de l'univers.”] “Al-Fâtiha” (L'Ouverture) 1. Si le péché entoure une personne et la harcèle tout est fini. Mais, quelle que soit la faute, une prière de deux génuflexions l'effacerait comme nous l'a dit le Messager d'Allah (que la grâce et les bénédictions d'Allah lui soient accordées). Quelqu'un peut se demander pourquoi la prière d'entre tous les autres cultes ? Je réponds qu'il n'y a pas de meilleure preuve pour montrer qu'on est retourné à Allah. Elle comprend la prosternation pendant laquelle le serviteur se trouve le plus près possible d'Allah et pourra ainsi Lui implorer Son pardon. D'ailleurs, la traduction littérale du mot “salat” signifie “lien”. C'est un lien entre Allah et Son serviteur qui nuit à lui-même en premier lieu lorsqu'il commet un péché. Le Coran nous dit : “...et pour ceux qui, s'ils ont commis quelque turpitude ou causé quelque préjudice à leurs propres âmes (en désobéissant à Allah)...”] “Âl ‘Imrân” (La Famille Imrân) 135. Puisque Allah a guidé la personne et lui a inspiré le repentir, il lui faut faire des ablutions et accomplir les deux génuflexions pour proclamer son retour à Allah. Le mot “foi” est mentionné dans le verset de la sourate “Al-Furqân” (Le Discernement) et la prière en est la meilleure preuve et on peut y dire : “J'ai foi en Allah, je rejette le “Taghoût” (Satan et tout autre idole) et le “gibt” (la magie) et je saisis l'anse la plus solide qui ne peut se briser.” Troisièmement : “... et accomplit une bonne œuvre”. Quelle est cette bonne œuvre dont il s'agit ? Est-ce donner de la nourriture à un pauvre ? J'ai cherché longtemps ce que peut-être cette œuvre dont il est question et j'ai trouvé que c'était le non-retour à la faute. S'il lui arrive de commettre un autre péché, le serviteur recommence à implorer pardon et à se repentir d'après ce “hadîth qudusi” qui dit : “Mon serviteur a commis un péché et il a su que son Seigneur acceptait le repentir, ensuite il a commis un autre péché....” Dans le hadîth, le serviteur recommence plusieurs fois et se repent jusqu'à ce qu'Allah lui ait dit “Fais ce qui bon te semble, Je te pardonne par ce que tu sais qu'il y a un Seigneur qui pardonne les péchés.” Il est vrai que tant que le serviteur revient à Allah Il lui pardonne, mais le danger réside dans le retour au péché. J'avais précédemment dit que le serviteur peut faire ce qu'il veut et ensuite se repentir tant qu'il peut garantir l'heure de la mort. Chose pratiquement impossible. Satan l'incite au mal parce qu'il ne sait pas quand est-ce qu'il va mourir et il souhaite le voir mort empêtré dans le péché où il l'a fait tomber. La personne doit se repentir à Allah tant qu'Il lui donne la vie et savoir qu'Il l'accepte par la preuve de ces paroles : [“Allah accueille seulement le repentir de ceux qui font le mal par ignorance et qui aussitôt se repentent.] “An-Nissâ'” (Les Femmes) 17. Tant que le serviteur se repent après avoir recommencé Allah lui pardonne. “... et accomplit une bonne œuvre”. Si le pécheur se repent, regrette sa faute, délaisse le péché, prend l'intention de ne jamais y retourner, renouvelle sa foi et fait une prière de deux génuflexions comme nous l'a appris le Messager d'Allah (que la grâce et les bénédictions d'Allah lui soient accordées) et que ensuite, Allah lui prend l'âme avant d'avoir fait cette œuvre, est ce qu'Il lui changera ses péchés en bonnes actions ? Cela est entre les mains d'Allah qui prendra en considération ce que le serviteur aurait fait s'il était resté vivant. Généralement dans le Coran, le verbe est au passif comme “Le jeûne vous a été prescrit” ou “la première maison qui ait été édifiée pour les gens” mais, la sourate Al-Furqân” (Le Discernement) dit “Allah changera leur mauvaises actions en bonnes et Allah est Pardonneur et Miséricordieux. ” . Allah n'a pas dit “leurs mauvaises actions seront changées” au passif, parce que par Son essence Il est Le Rédempteur qui accepte le repentir, que Son nom soit exalté. Il a dit dans un autre verset : [“Et Je suis grand Pardonneur à celui qui se repent, croit, fait bonne œuvre, puis se met sur le bon chemin.”] “Ta-Ha” 8. Il est Le Rédempteur et Le Plein de grâce c'est à dire qu'Il pardonne souvent, une fois après l'autre. Nous trouvons dans le “hadîth qudusi” que : “Allah tend la main au soir à ceux qui ont fauté le matin pour qu'ils se repentent et tend la main au matin à ceux qui ont fauté la nuit pour qu'ils se repentent.” Parfois les gens demandent s'il y a un temps spécial pour le repentir. Ce verset dans le Coran leur répond : [“Allah accueille seulement le repentir de ceux qui font le mal par ignorance et qui aussitôt se repentent.] “An-Nissâ'” (Les Femmes) 17. Le mot “aussitôt” signifie ici “rapidement sans attendre”. Celui qui commet un péché doit se repentir vite parce qu'il ignore l'heure de sa mort et nous trouvons dans le Coran : [“Et concourez au pardon de votre Seigneur...] “Âl-‘Imrân” (La Famille Imrân) 133. Si le pécheur retarde son repentir, il se trouve parmi ceux décrits par cet autre verset : [“Bien au contraire ! Ceux qui font le mal et qui se font cerner par leurs péchés...] “Al-Baqara” (La Vache) 81 Ainsi, cerné, il retombe vite en faute et devient un des protégés de Satan. Si nous demandons quel est le contraire du repentir, nous répondons, l'impudence, la licence et le libertinage. Le repentir est une belle chose qui permet au serviteur de se tenir entre les mains de son Seigneur au Jour de la Résurrection. Une des plus belles invocations répétées pendant le pèlerinage est celle qui dit : “ Ô Allah, je suis venu vers toi des pays lointains avec beaucoup de péchés. Pardonne-moi ceux qui sont entre Toi et moi, et porte à ma place (la responsabilité) de ceux qui sont entre Tes serviteurs et moi.” C'est la volonté de qui dont il s'agit dans ce verset qui dit ? : [“Pardonne à qui (Il) veut...]. Le pronom “Il” se trouve sous entendu ou inexistant. La phrase à chaque fois peut signifier “à qui veut” ou “à qui Il veut”. Nous disons que la controverse qui s'en suit est parfois bénéfique parce qu'elle ouvre la porte à la recherche et à la connaissance et nous prenons la réponse dans le Coran même. Lorsque Allah, a voulu décrire le Coran Il dit : [“Ceci n'est qu'un rappel pour l'univers, pour celui d'entre vous qui veut suivre le chemin droit.] “At-Takwîr” (L'Obscurcissement) 27,28. Celui des serviteurs qui veut suivre le droit chemin prend le Coran. Mais dans un autre verset Il dit : [“Mais vous ne pouvez vouloir, que si Allah veut, (Lui), le Seigneur de l'Univers. ”] “At-Takwîr (L'Obscurcissement) 29. C'est à dire qu'Il pardonnera à qui Il veut suivant sa volonté. Mais cette volonté n'agit pas par hasard car ce serait une chose contre toute logique. Nous devons nous demander pourquoi nous nous sommes rassurés avec la verset qui dit “Il pardonnera à qui Il veut” et nous ne nous sommes pas inquiétés de celui qui dit “Il châtie qui Il veut” bien que les deux sentences dépendent d'une volonté antécédente et non pas à une volonté qui se manifestera par hasard au Jour de la Résurrection ? Qui d'entre nous s'est soumis à Allah par l'Islam de la ‘première' mission ? Nous sommes nés de parents musulmans et personne d'entre nous n'a renouvelé sa ‘chahada' à la puberté après l'Islam qui nous a été donnée par Allah à la naissance. Nous devons renouveler notre foi en Allah et apprendre à nos enfants à le faire. Le Juif ou le Chrétien qui ont embrassé la religion après recherche et réflexion sont de meilleurs Musulmans que nous. La volonté d'Allah a été prédestinée bien avant la création et elle ne vient pas par hasard comme nous l'avons dit. Elle a été décidée par Son savoir précédent et Son choix. Comme chacun vient à la vie avec une religion choisie par Allah, nous devons dire : “Louange à Allah qui nous a guidés et nous ne l'aurions pas été sans Lui.” Nous devons par conséquent implorer beaucoup le pardon et nous repentir, surtout celui qui pense ne pas commettre de péché parce qu'il est très proche de la vanité. Maints péchés qui ont causé l'humilité ont été bénéfiques parce que celui qui les commet se repent et ressent la douceur de la magnanimité d'Allah. Allah dit la vérité “sauf celui qui se repent, croit et accomplit une bonne œuvre”. La grande faute commise immunise contre le péché à venir. Celui qui en a commis un et puis s'est repenti croit au retour sur le droit chemin et renouvelle sa foi. La personne qui refuse d'obéir à une mauvaise tentation accomplit cette bonne œuvre dont il est question. Elle sentira la douceur de la proximité d'Allah en suivant le conseil du Messager qui nous a fait savoir que le serviteur se trouve dans la position la plus proche d'Allah pendant la prosternation. Il nous a recommandé de faire des ablutions et une prière de deux génuflexions dans ce but. La personne devra dans sa prière faire cette invocation : “Ô Allah ! Louange à Toi de m'avoir guidé au repentir. Fais que je sois toujours de ceux qui se repentent et au Jour de la résurrection envoie moi avec les purs.” La désobéissance éloigne le serviteur d'Allah. Il nous faut connaître la vérité des péchés surtout celles décrites par Allah dans la sourate “Al-Furqân” (Le Discernement) le polythéisme, l'assassinat et la fornication. Nous devons ensuite penser et nous dire : “Y a-t-il de plus miséricordieux qu'Allah qui dit à Son serviteur : “Désobéis et Je te pardonnerai ?” “Allah tend la main au soir à ceux qui ont fauté le matin pour qu'ils se repentent et tend la main au matin à ceux qui ont fauté la nuit pour qu'ils se repentent.” Et le hadith qui dit : “Allah descend au dernier tiers de la nuit et demande : “Est-ce qu'il y a quelqu'un qui se repent pour que j'accepte sont repentir, y a-t-il quelqu'un qui implore pardon pour que je lui pardonne, y a-t-il quelqu'un qui a un désir que je le lui accorde ? ” Il nous suffit comme fierté de savoir qu'Allah descend vers nous, comme il sied à Sa sublimité, appelle et demande pendant que les gens dorment. Heureux celui qui peut se lever et prier au dernier tiers de la nuit et voir ses vœux exaucés. Un homme demandait à sa femme pourquoi elle ne dormait pas en pleine nuit. Elle lui répondit que celui qui sait que son bien-aimé est éveillé ne peut dormir. Nous devons savoir que Satan fait oublier le châtiment à la personne qui est entrain d'accomplir une désobéissance. [“Et ne soyez pas comme ceux qui ont oublié Allah ; (Allah) leur fit alors oublier leurs propres personnes...”] “Al-Hachr” (L'Exode) 19. La personne se laisse noyer par ses péchés, mais il ne lui faut jamais oublier que la Miséricorde d'Allah est énorme et qu'elle recouvre toute chose. Il pardonne tous les péchés peu importe leur grandeur et même s'ils atteignent les plus haut point au ciel. Si Allah ne pardonnait pas au pécheur, il aurait continué à mal agir et la terre se serait détériorée. La miséricorde d'Allah a instauré le repentir pour que la société demeure saine. Il a été rapporté que : “Un homme avait continué à défier Allah avec ses péchés pendant quarante ans. Il ne pleuvait plus et la terre se détruisait. “Mûssa” (Moïse) sortit faire des invocations à Allah pour faire descendre l'eau du ciel. Allah lui répondit : “Il y a parmi vous un désobéissant qui me défie avec ses péchés depuis quarante ans. Ses mauvaises actions ont arrêté la pluie. Qu'il sorte de parmi vous si vous voulez la voir descendre. “Mûssa” appela à haute voix au milieu de sa communauté et leur dit qu'il y avait parmi eux un désobéissant qui devait les quitter ou implorer pardon. Le pécheur parla à son Seigneur en lui même et Lui dit : “Ô mon Seigneur. Je t'ai désobéi quarante ans et tu as voilé mes fautes, si je sors maintenant ma honte sera publique. Cache mes fautes et je te promets de me repentir. La pluie descendit de suite. “Mûssa” dit : “Ô Allah, personne n'est sorti et la pluie est descendue.” Allah lui répondit : “Le pécheur s'est repenti à Moi.” “Mûssa” reprit : “ Ô Allah, montre le moi que je le félicite.” Allah dit : “Il m'a désobéit pendant quarante ans et je cachais ses fautes, maintenant qu'il s'est repenti vais-Je lui faire un affront publique ?” Le repentir n'est pas tout simplement des mots mais des actions. Si le pécheur regrette sa faute et s'obstine à ne pas la refaire Allah l'accepte. L'“Imâm Ach-Chafe‘y” qui était réputé pour sa bonne mémorisation du Coran s'est plaint un jour à son professeur d'avoir des pertes de mémoire après qu'il ait vu par hasard les talons d'une femme. Il raconte ainsi son histoire avec ces vers : Je me suis plaint de mes pertes de mémoire à “Il Waqî‘ ”. Il me conseilla de ne plus être désobéissant et m'informa Que la lumière de la science provenait d'Allah Et que, par le désobéissant elle ne pouvait être acquise Même son professeur lui dit en le voyant : « oses-tu venir me voir avec l'éclat de fornication dans les yeux ? » Le désobéissant sort hors du chemin d'Allah qui a instauré le repentir pour l'y ramener de nouveau. Nous trouvons dans Son Livre ces paroles “ Puis Adam reçu de son Seigneur des paroles” qu'Il lui apprit. Il faut se rappeler que celui qui désobéit se fait du mal à lui-même en premier lieu et que, avec le repentir, il retourne à Allah qui l'accepte. Il fera partie de ceux qui sont décrits par ce verset : [“Et pour ceux qui, s'ils ont commis quelque turpitude ou causé quelque préjudice à leur propres âmes (en désobéissant à Allah), se souviennent d'Allah et demandent pardon pour leurs péchés -et qui est-ce qui pardonne les péchés sinon Allah ? -et qui ne persistent pas sciemment dans le mal qu'ils ont fait.”] “Âl ‘Imrân” (La Famille Imrân) 135. En résumée, l'imploration du pardon doit se faire après les actes d'obéissance pour que les fautes soient cachées en attendant que le pécheur se repente. Quant au repentir c'est une opération complexe qui nécessite que le pécheur, abandonne sa faute, ait peur d'avoir désobéit, reconnaisse la gravité de son acte, accomplisse une prière de deux “Rak‘a”, implore le pardon d'Allah, recherche à faire du bien, tourne le dos aux tentations et déclare fermement qu'il ne veut pas y retourner. Allah acceptera alors son repentir et il commencera une nouvelle page. Il faudrait que le repentis fasse des invocations et dise : “J'implore le Pardon d'Allah, Le Majestueux. Je retourne à Lui et je regrette ce que j'ai fait. J'ai fermement décidé de ne plus Lui désobéir, s'Il le veut. J'ai foi en Lui, je rejette le “Taghoût” (Satan et tout autre idole) et le “gibt” (la magie) et je saisis l'anse la plus solide qui ne peut se briser. Allah est mon Seigneur, l'Islam est ma religion, Mohammed (que la grâce et les bénédictions d'Allah lui soient accordées) est mon prophète, mon messager et mon intercesseur.” Docteur Hedaya termina l'épisode avec ces invocations : “Ô Allah ! Tu es mon Seigneur et il n'y a pas d'autre dieu que Toi. Tu m'as créé et je suis Ton serviteur et tant que je le peux je tiens mon serment et mes promesses envers Toi. Je me réfugie en Toi du mal que j'ai fait et j'avoue Tes bienfaits envers moi et mes péchés. Pardonne les moi parce qu'il n'y a que Toi qui puisse le faire. Nous implorons le pardon d'Allah Le Majestueux, Nous implorons le pardon d'Allah Le Majestueux, Nous implorons le pardon d'Allah Le Majestueux. Je retourne à Lui et je regrette ce que j'ai fait. J'ai fermement décidé de ne plus désobéir à Allah, s'Il le veut. Ô Allah, accorde-nous le repentir avant la mort, la chahada à l'heure de celle-ci, après elle le Paradis et son délice et des biens qui ne finissent pas. Et notre dernière prière dit “Louange à Allah”. Par Dr. Mohamad Hedaya (1) La formule avec laquelle débute toutes les sourates du Coran à part une. (2) Désigné par le mot jannah en Arabe. (3) Formule qui dit : “J'atteste qu'il n'y a pas d'autre dieu qu'Allah et que Mohammed est Son messager”. Episode diffusé le 25/4/2004 Source : www.islamiyyat.com