Les levées brutes du Trésor se sont accrues, en glissement annuel, de 3,6% à 74,6 milliards de dirhams (MMDH) au terme des huit premiers mois de 2019, selon la Direction des études et des prévisions financières (DEPF), relevant du ministère de l'Economie et des finances. Cette hausse a concerné le volume souscrit des maturités longues qui s'est raffermi, passant de 11,2 MMDH à 40 MMDH, prédominant les levées à hauteur de 53,6% après 15,5% l'année précédente, précise la DEPF dans sa note de conjoncture de septembre. En revanche, le volume levé en maturités courtes et moyennes a reculé respectivement de 41,7% et 43,5% pour se situer à 5,8 MMDH et 28,8 MMDH, pour représenter respectivement 7,8% et 38,6% des levées après 13,9% et 70,6% un an auparavant. La note fait aussi ressortir que compte tenu de la hausse, en glissement annuel, des remboursements du Trésor de 17,6% à 58,3 MMDH, les levées nettes du Trésor ont atteint 16,3 MMDH, en baisse de 27,5% par rapport à fin août 2018. Par ailleurs, la DEPF fait savoir que le volume des soumissions a atteint, au terme des huit premiers mois de 2019, un montant de 245,1 MMDH, en hausse de 7,2% par rapport à fin août 2018, relevant que cette évolution incorpore le raffermissement du volume soumissionné des maturités longues qui a plus que doublé pour atteindre 85,5 MMDH, canalisant 34,9% du volume des soumissions après 16,2% un an auparavant. Le volume soumissionné des maturités moyennes et courtes a reculé respectivement de 16,5% et 17,1% à 118,4 MMDH et 41,2 MMDH, pour représenter 48,3% et 16,8% du volume des soumissions contre 62,1% et 21,7% l'année dernière S'agissant de l'encours des bons du Trésor émis par adjudication, il s'est établi à 562,5 MMDH à fin août 2019, en légère hausse de 0,5% par rapport à fin juillet 2019 et de 3% par rapport à fin décembre 2018. La structure de cet encours a été marquée par le renforcement de la part des maturités longues, prédominant l'encours à hauteur de 61,4% après 58,3% à fin décembre 2018, tandis que la part des maturités moyennes s'est repliée, se situant à 36,1% après 38,1%. De même, la part des maturités courtes, qui demeure faible, a reculé à 2,5% après 3,7%.