A l'issue d'une réunion présidée par le ministre de l'Agriculture, le président de l'Association nationale des éleveurs ovins et caprins a confirmé que d'ici un mois, l'offre de moutons excédera la demande au cours du prochain Aïd Al Adha. Cette année, les souks marocains de mouton devraient compter environ huit millions d'ovins et de caprins, en raison de la participation importante des éleveurs au processus d'enregistrement de l'Aïd al-Adha. C'est ce qu'a annoncé Abderrahmane Mejdoubi, président de l'Association nationale des éleveurs ovins et caprins. Quatre semaines avant le jour de l'Aïd, la fédération interprofessionnelle assure la « suffisance » du marché national en indiquant que les prix iront globalement de 1.000 à 5.000 dirhams. Les variétés prisées et élevées au Maroc, telles que le Beni Guil, le Timahdit , le Sardi ou encore le D'man auront un prix compris entre 48 et 50 DH le kilogramme. L'association des éleveurs souligne toutefois que le prix du Sardi, très prisé par les ménages, notamment dans les zones proches de sa région originale, la Chaouia, ne tombera pas en dessous des 50 DH le kilogramme. Pour les éleveurs, le coût d'élevage « reste très élevé ». Ils en veulent pour le prix des 10 tonnes d'eau qui atteint les 600 DH, sachant qu'un mouton destiné au sacrifice de l'Aïd en consomme « 10 litres par jour ». Dans la structure du coût, ils y ajoutent « l'augmentation du prix du carburant ».