Au lendemain de l'annonce du président américain, Donald Trump, d'un relèvement des taxes sur les produits en provenance du Mexique à cause de l'immigration illégale, son homologue mexicain Andres Manuel Lopez Obrador a déclaré vendredi 31 mai, que cela n'empêchera pas de conclure la ratification du nouveau traité de libre-échange nord-américain (AEUMC). Andres Manuel Lopez Obrador a déclaré que les taxes « ne stopperont pas » la ratification du nouvel accord de libre échange et a ajouté que son gouvernement faisait « son boulot » face à la crise migratoire. Le nouveau chef d'Etat mexicain a en outre adressé jeudi, une lettre à Donald Trump pour l'inviter au dialogue affirmant ne pas souhaiter de « confrontation » avec les Etats-Unis. « Je vous informe que je ne veux pas la confrontation (…) Je propose d'approfondir le dialogue, de rechercher des alternatives au problème de l'immigration », a-t-il dit avant d'annoncer qu'une délégation mexicaines allait partie pour Washington vendredi. Jeudi, le président américain avait promis une grande annonce, et celle-ci n'a pas été du gout des mexicain qui l'ont pris comme une décision « désastreuse ». En effet, le locataire de la Maison Blanche a annoncé la mise en place de taxes douanières de l'ordre de 5% sur tous les produits en provenance du Mexique. « Les droits de douane vont progressivement augmenter tant que le problème de l'immigration clandestine n'est pas résolu. A ce moment-là, les droits de douane seront levés », a ajouté le milliardaire américain. Cette annonce a provoqué une vive réaction de la part du Mexique qui l'a qualifié de « désastreuse » et « très grave ». « Si cela devait arriver, nous devons réagir énergiquement », a déclaré à la presse Jesus Seade, un responsable des Affaires étrangères en charge de l'Amérique du Nord et négociateur commercial mexicain.