Bonne nouvelle pour les acteurs des économies à travers le monde. L'ouverture économique est à son plus haut niveau jamais enregistré, avec une amélioration de 8% au cours des 10 dernières années, souligne le rapport de l'indice mondial d'ouverture économique de 2019 «Global Index Of Economic Openness», publié par le Legatum Institute, en partenariat avec le Templeton World Charity Foundation. Le Maroc a également réalisé des avancés notables en termes d'ouverture économique. Il a été classé à la 76e place dans le «Global Index Of Economic Openness», parmi 157 pays des quatre continents. Le rapport publié par le Legatum Institute en partenariat avec le Templeton World Charity Foundation, mesure les économies les plus ouvertes au monde en ce qui concerne les exigences réglementaires et législatives ainsi que les réformes financières réalisées. Le Maroc qui est passé de la 77e place en 2018 à la 76e place cette année dans le «Global Index Of Economic Openness », a pu s'imposer à la première place à l'échelle maghrébine, suivie par la Tunisie qui a décroché la 87e place, l'Algérie à la 126e place, la Mauritanie 149e place et enfin la Libye qui est en bas de l'échelle avec la 157e place. À l'échelle Africain, le royaume a été lassé à la 4e place, selon le rapport, tandis que les Seychelles (54e place) a été classé à la tête du continent noir suivi de l'Afrique du Sud (58e place) et le Botswana (71e place). Le rapport, portent sur 4 conclusions principales sur lequel il se base pour classé les 157 pays à savoir l'accès au marché et au infrastructure, où le Maroc a été classé 62e, l'environnement d'investissement (70e place pour le Maroc), conditions d'entreprise (84e place), et la gouvernance où le Maroc se classe à la 93e place. Amélioration de la performance économique de l'Afrique En ce qui concerne la classification géographique régionale, l'Amérique du Nord a été classée en première place, puisqu'elle a battu tous les records des indices cités en haut, en particulier les Etats-Unis d'Amérique et le Canada. L'Europe de l'Ouest, quant à elle, occupe la deuxième place du classement grâce aux bons résultats de plusieurs pays de la région à savoir les Pays-Bas, la Suisse, Danemark, suivi par l'Asie et l'océan Pacifique à la 3e place grâce au résultat positif de Hong-kong, Singapour, New-Zélande. L'Europe de l'Est se classe en 4e place grâce à l'Estonie, la République tchèque et la Lituanie. Dans les pays du Golf, l'ouverture sur les économies reste plutôt bien. L'émirat arabe uni a été classé à la 30e position dans le «Global Index Of Economic Openness», suivi du Qatar (30e place), Bahreïn 46e place, Oman 53e place, Arabie-Saoudite 55e place, Jordanie 61e place et le Kuwait à la 73e place. Le rapport met incidemment en évidence les dimensions institutionnelles derrière la riche variation des écosystèmes de financement en Afrique, en examinons les développements spécifiques dans le secteur public national des marchés de six pays représentatifs à savoir l'Afrique du Sud, Nigéria, Egypte, Maroc, Kenya et Côte d'Ivoire. Ces six pays sont à un niveau supérieur du développement des marchés financiers africains et sont répartis entre les centres régionaux des marchés des capitaux, souligne le rapport. L'Afrique suit les progrès mondiaux en économie en termes d'environnement favorable à l'investissement. Cependant, la performance économique de l'Afrique s'est améliorée au cours des cinq dernières années, après un ralentissement entre 2012 et 2014, tirés considérablement par les efforts du continent pour l'amélioration de ses écosystèmes de financement. Facilité de l'accès au financement La force du système bancaire et des marchés financiers en Afrique, explique le rapport, repose sur sa prospérité ses dernières années, à travers la facilité de l'accès au financement, qui représentait un obstacle auparavant. Néanmoins, le financement des écosystèmes reste une faiblesse pour tout le continent, souligne-t-il. En gros, le rapport note que «l'ouverture économique dépend de la qualité de la gouvernance. Un Etat stable et digne de confiance est l'une des composantes centrales et sous-jacentes des échanges économiques. Cependant, la gouvernance a connu le moins de changements au niveau mondial et trois régions sur sept ont connu un déclin. En Amérique latine et dans les Caraïbes et dans la région MENA, les contraintes liées à l'exécutif, l'état de droit et la responsabilité politique se sont détériorées». Les auteurs du rapport aspirent à ce que l'indice mondial de l'ouverture économique puisse aider les dirigeants et les décideurs à trouver le bon chemin de la prospérité. «Notre travail plus général sur la mesure de la prospérité montre qu'il reste beaucoup à faire pour permettre à tous les pays de réaliser leur potentiel, non seulement en termes de systèmes économiques, mais également en mettant en place des institutions solides et en investissant dans le bien-être social. Compte tenu des contextes politiques, culturels et géographiques différents dans lesquels se trouvent les pays, les solutions pour réaliser ce potentiel ne pourraient être que plus vastes».