L'Affaire de la plaignante dans l'affaire Taoufik Bouachrine, Afaf Barnani, ne cesse de connaître des rebondissements à chaque séance d'audition ! Le tribunal de Casablanca a décidé de reporter l'examen du dossier de Barnani au 26 septembre prochain afin de donner aux membres de la Commission le temps de préparer la défense. Il s'agit de la question de la plainte pour falsification de témoignage déposée par Barnani, présentée comme plaignante, contre un officier de la BNPJ. Le parquet, qui avait décidé de poursuivre Barnani pour « dénonciation d'une infraction imaginaire en vertu de l'article 264 du Code pénal », ainsi que pour « atteinte à l'honneur et injures, selon les dispositions des articles 442 et 444, comparaîtra devant le juge le 23 septembre prochain. Le tribunal à Casablanca a ainsi décidé, ce mercredi 15 août, de reporter l'examen de la phase d'appel de l'affaire Afaf Bernani, employée chez Taoufik Bouachrine poursuivie par le procureur pour fausse déposition et diffamation. La chambre correctionnelle près le tribunal de première instance de Casablanca avait condamné Bernani à six mois de prison ferme et une amende de 1000 dirhams. Une plainte avait été déposée par un officier de la Brigade nationale de la police judiciaire qui accusait l'employée d'Akhbar El Yaoum d'avoir porté plainte à sa réputation. Elle avait publiquement accusé l'officier d'avoir falsifié le procès-verbal de son audition. Le procureur du roi, Najim Bensami avait tenu une conférence de presse en mars dernier pour répondre aux allégations visant la BNPJ. Il avait déclaré : « La police a entendu Afaf Bernani. Suite à ces déclarations contradictoires, le procureur a décidé de la poursuivre pour fausse déposition ». Pour appuyer ses propos, une vidéo montrant la journaliste a été projetée lors de cette conférence, où elle lit le PV page par page. Rappelons que l'ancien directeur de publication d'Akhbar Al Yaoum, Taoufik Bouachrine, fait l'objet de plusieurs chefs d'inculpations, dont « viols avec violence », « traite d'êtres humains » ou encore « proxénétisme ».