Le nouveau ministre malien des affaires étrangères et de la coopération internationale, Tièbilé Dramé s'est félicité vendredi à Bamako, des actions nobles entreprises par le Roi Mohammed VI en faveur du développement et de la prospérité du Mali, se disant confiant quant à l'avenir prometteur des relations maroco-maliennes. Lors d'une audience accordée à l'ambassadeur du Maroc au Mali, Hassan Nacri, Dramé a mis en avant l'engagement ferme du Royaume sous la conduite du Souverain sur la voie de l'accompagnement et de l'assistance du Mali dans tous les chantiers de développement et de croissance. A cet égard, il a fait part de sa profonde gratitude au Roi qui veille personnellement avec Son frère le Président Ibrahim Boubacar Keïta, sur la qualité des relations entre les deux pays. Le chef de la diplomatie malienne a également passé en revue les liens séculaires existant entre le Mali et le Maroc, « deux vieux pays » et « deux vieilles nations », a-t-il affirmé. Et de souligner que la qualité des relations liant les deux pays devrait se traduire en davantage de coopération bilatérale dans tous les domaines et ce au service des intérêts des deux peuples frères et conformément aux orientations et aspirations des deux chefs d'Etats qui ont toujours prôné une coopération concrète et mutuellement bénéfique. Pour sa part, Naciri a réitéré la pleine disponibilité du Royaume à consolider et diversifier la coopération fructueuse avec le Mali. Lors de cette entrevue, les deux parties ont convenu des démarches à entreprendre dans l'immédiat pour donner un nouveau souffle aux relations bilatérales. Dramé remplace dans la nouvelle formation de l'exécutif, Mme Kamissa Camara qui occupe désormais le poste de ministre de l'économie numérique et de la prospective. Nommé le 22 avril dernier, le Premier ministre malien Boubou Cissé a dévoilé la composition de son gouvernement qui compte 38 ministres dont huit femmes. Cissé et plusieurs partis politiques, dont certains de l'opposition, avaient signé Bamako, un « accord de gouvernance », en vue de la formation d'un gouvernement de « Mission ».