À Casablanca, l'Union marocain des travailleurs (UMT) a célébré en grande pompe le 1er mai, fête internationale des travailleurs. Dans un discours prononcé à la métropole ce mercredi, le secrétaire général du syndicat, Miloudi Moukharik, a souligné que la classe ouvrière « ne se contente pas seulement de réclamer ses doléances et crier ses espoirs le 1er mai, mais elle exprime également ses visions des problèmes que connait le pays politiquement, économiquement et socialement . Les détails. Sur le grand boulevard des FAR à Casablanca et devant le siège de l'UMT, des centaines d'ouvriers marocains et militants de l'UMT ont célébré la fête du travail dans une ambiance festive. Banderoles, slogans et chants, la classe ouvrière a également fêté l'augmentation des salaires, qui sera versée en trois tranches, conclue dans l'accord social tripartite signé, le 25 avril dernier, entre le gouvernement la CGEM et 3 syndicats dont l'UMT. Le N°1 de l'UMT a affirmé au micro de Hespress Fr que l'accord social signé le 25 avril, «comprend plusieurs avancées, notamment des augmentations des salaires, une revalorisation des allocations familiales et une augmentation du SMIG et du SMAG ». « Ce sont des augmentations importantes à l'égard du coût de la vie, mais on n'est pas totalement satisfait », précise Moukharik. «Nous avons d'autres revendications et nous allons continuer à militer pour ses revendications, à savoir d'autres augmentations des salaires et la revalorisation des pensions de retraites», poursuit-il Toutefois, Moukharik se dit «partiellement satisfait de cet accord, qui ne répond pas entièrement aux revendications syndicales». En effet, le SG de l'UMT n'a pas manqué de souligner que les retraités, dont les pensions restent médiocres, ne sont pas concernées par l'accord social du 25 avril. «Cet accord ne concerne pas l'augmentation des pensions des retraités. Nous avons essayé et nous les avons défendu, les retraités, dont la situation est précaire, mais le gouvernement n'a pas voulu entendre cette revendication et nous allons revenir à la charge». En outre, notre interlocuteur estime que «la partie concernant la législation du travail est importante dans la mesure où l'UMT a pu faire revenir à la table des négociations un certain nombre de textes législatives, concernant la perte d'emploi et la loi organique sur le droit de grève». Interrogé sur la décision de la Confédération démocratique du travail (CDT), de boycotter la cérémonie de signature de l'accord social tripartite du 25 avril, le SG de l'UMT, Miloudi Moukharik estime que «c'est leurs affaires».