A chaque trajet suffit sa peine. Prendre un taxi au Maroc est devenu un exercice périlleux qui nécessite beaucoup de patience, notamment avec certains types de chauffeurs de taxis. Entre les bavards, les philosophes, les râleurs ou encore les pilotes de Formule 1, il faut bien s'accrocher. Voici 14 types de chauffeurs de taxis marocains qui rendent le trajet plus difficile, et parfois, très long. Celui qui s'improvise philosophe : Si tu as passé une journée fatigante et que tu n'a pas envie de papoter, tu es tombé sur le mauvais chauffeur de taxi. Bavard comme une pie, il ne manque pas de sujets de discussion. Politique, culture, société, il semble avoir un avis sur tout. Pendant que lui se penche sur des questions existentielles complexes, toi la seule chose que tu as envie de faire c'est rentrer dormir. Celui qui est fan de Cheb Hasni : En plus d'assurer le trajet, il assure également l'ambiance. Musique à fond, «Sbart ou tal adabi » est sa chanson favorite de Cheb Hasni qu'il te fera écouter en boucle tout au long du trajet, que tu le veuilles ou non. On se croirait presque dans un mauvais road trip des années 90. Celui qui n'est jamais content : Et qui s'énerve sur tout et tout le monde. Que ce soit le trajet demandé, l'embouteillage, le fait que tu n'aies pas de monnaie ou encore le mauvais temps, tous les moyens sont bons pour râler. Une belle façon de commencer ta journée. Celui qui est toujours vide mais ne s'arrête jamais : Il prend un malin plaisir à te faire un signe avec la main pour te faire bien comprendre qu'il est hors service et qu'il ne fera certainement pas une exception pour toi, même s'il fait très froid et que la route est vide. Non c'est non. Celui qui se prend pour Schumacher : Le remake marocain de Fast and Furious. Il ne connait pas la limite de vitesse et se croit vraiment dans un film d'action américain. Si tu ne peux pas attacher ta ceinture, serres bien les dents et pries pour t'en sortir vivant. On a même tendance à se demander comment il a obtenu son permis (s'il en a un). Celui qui fait des détours : Pourquoi prendre un raccourci quand on peut allonger la route, et faire tourner le compteur? C'est une pratique utilisée par certains chauffeurs de taxis un peu malhonnêtes sur les bords. Pour les autres, c'est simplement « pour éviter les embouteillages ». Celui qui pense connaître la route : Il t'assure qu'il connait le trajet demandé mais fini par te faire perdre 15 minutes parce qu'il s'est perdu. Il en rajoute une couche en t'assurant que c'est exactement la rue indiquée. Merci pour rien. Celui qui te fait la leçon de morale : Surtout si tu lui demandes si tu peux fumer dans sa voiture, là c'est le drame. C'est un monologue sur les dangers de la cigarette auquel tu aura droit, en plus de plusieurs conseils (que tu n'as pas demandé) sur comment se comporter en société. Celui qui te raconte sa vie : Comment est-il devenu chauffeur de taxi ? C'est une question que tu ne lui a même pas posé mais il va quand même y répondre. Il te récitera tout son parcours professionnel, te parlera de son enfance et te dira même qu'il allait (presque) devenir pilote. Celui qui fait des blagues : Le Gad Elmaleh version carpool. Généralement de bonne humeur, ce chauffeur de taxi passe son temps libre devant l'émission Stand Up et prend plaisir à raconter les blagues qu'il a entendu. Pas forcement réceptif à son humour, te tu forceras quand même de rire pour encourager son effort. Celui qui conduit comme ton papi : Les chauffeurs de taxis ont tendances à être extrêmes. Il y a celui qui se prend pour Schumacher (comme cité ci-dessus) et celui qui ne veut prendre aucun, mais vraiment aucun risque. Il roule à 30 km/h se met à droite et laisse toutes les voitures le dépasser. Un trajet de 10 minutes qui prendra plus de 20 minutes. Merci pour le retard au boulot! Celui qui fait peur : Oui, il y'en a toujours un qui verrouille les portes, agit bizarrement, fait des allusions et change de direction. Son sourire qui ressemble à celui du joker te rappelle toutes les histoires de kidnapping dans un taxi dont tu as entendu parler. La seule chose que tu as envie de faire c'est de sauter hors du véhicule, comme dans les films. Celui qui n'a jamais la monnaie : Même à six heures de l'après-midi. Son pire cauchemar ? Que tu lui tendes un billet bleu. Il te fustige du regard, pousse un soupir et te demande si tu n'as pas la monnaie (on ne sait jamais). La seule chose qui te reste à faire c'est lui demander gentiment de s'arrêter près d'un hanout. Celui qui ne fait pas marcher le compteur : L'arnaqueur par excellence. Son excuse? Le compteur ne marche pas mais t'assure qu'il connait bien les tarifs et qu'il ne va pas t'entuber. On y croirait presque …