Le calme a repris dans le proche orient, ce matin après une nuit d'affrontements entre le Hamas de la bande de Gaza et Israël. Le Premier ministre Israélien Benjamin Netanyahu, en pleine campagne électorale, a du écourter sa visite aux Etats-Unis après la reprise des hostilités. Les hostilités déclenchées après un tir de roquette en provenance de Gaza, dans la nuit de dimanche à lundi, ont provoqué des réponses israéliennes fortes qui ont mis en place des dispositifs armés développés, à l'instar d'avions de chasse, hélicoptères et chars, en plus des missiles anti-balistiques. « Nous avons répondu avec une très, très, très grande puissance », a dit Benjamin Netanyahu, alors qu'il s'apprêtait à prendre l'avion pour rentrer en Israël. Le Premier ministre, en pleine campagne pour les législatives, qui s'était rendu à Washington pour remercier le président américain Donald Trump pour son dévouement à la cause israélienne (le président américain a signé un décret reconnaissant la souveraineté d'Israël sur le Golan, ndlr), a dû écourter son séjour à cause de la montée des tensions entre les deux belligérants. La situation reste tendue Lundi au soir à 22 heures locales, le Hamas, fragilisé par les attaques israéliennes qui ont détruit ses complexes militaires, les bâtiments des services de renseignements, et ceux qui abritaient le bureau d'Ismaïl Haniyeh, le chef du Hamas, a annoncé un cessez-le-feu entre les groupes armés palestiniens de l'enclave de Gaza et Israël. Toutefois, les bombardements israéliens et les roquettes n'ont pas cessé durant la nuit. L'armée israélienne annonce avoir détruit 15 sites du Hamas et dénombre 60 roquettes envoyées par le Hamas depuis le début des affrontements. Vers 3 heures du matin, le calme a repris après la médiation égyptienne, mais la situation reste tendue. Le Premier ministre israélien a menacé de mettre en place une offensive terrestre sur la bande de Gaza qui compte 2 millions d'habitants. « Le Hamas doit savoir que nous n'hésiterons pas à rentrer (dans Gaza) et à prendre toutes les mesures nécessaires », a dit Benjamin Netanyahu.