Les gilets jaunes se rassemblent, samedi 16 mars, pour l'acte 18 de la contestation. Après quatre mois de descentes dans les rues françaises, le mouvement qui s'essouffle veut donner une nouvelle impulsion en se réunissant à Paris. La mobilisation des gilets jaunes est prévue à la hausse en ce samedi, le dix-huitième acte de la contestation qui s'est emparée des Français, il y a quatre mois. Les forces de l'ordre ont prévu des dispositifs importants pour éviter les débordements. Après avoir vu qu'en seulement trois semaines, les Algériens ont réussi à obtenir -au moins- la renonciation du président Abdelaziz Bouteflika à briguer un cinquième mandat, les gilets jaunes eux, qui investissent les rues françaises depuis le 17 novembre, cherchent à redonner un nouveau souffle à leur mouvement. Les violences policières au cœur de la contestation Leur contestation et leur épuisement sont devenus si pesants que certains membres des gilets jaunes sont déterminés à riposter à la forte répression policière qui sévit depuis le début du mouvement. Plusieurs membres des gilets jaunes ont été victimes de l'usage disproportionné de certaines armes confiées aux forces de l'ordre, notamment les lanceurs de balles de défense (LBD) qui ont crevé les yeux de plusieurs manifestants et les grenades de désencerclement. Les dispositifs policiers seront encore plus importants en ce samedi qui connaîtra d'autres manifestations dans la capitale française, telles que la marches pour le climat ou celle contre les violences policières. Des dizaines de milliers de manifestants sont attendus pour la « marche du siècle » pour réclamer des mesures « immédiates » pour lutter contre le dérèglement climatique. Il devraient rejoindre les manifestations contre les violences policières. Les forces de l'ordre craignent que les gilets jaunes ne rejoignent les deux autres marches.