Alors qu'il fait l'objet de nombreuses accusations en France, notamment la violence contre des manifestants, usage abusif de ses passeports diplomatiques en passant par un mystérieux contrat de sécurité d'un oligarque Russe, Alexandre Benalla n'a pas l'air de s'en soucier le moins du monde de tout cela. Des photos de l'ex-conseiller aperçu au Nord du Maroc puis au sud à Marrakech font le tour des réseaux sociaux laissant planer le doute. Vacances ou affaires ? Placé sous le statut de témion assisté en France, mis en examen pour violences et obligé de pointer mensuellement, pour usage abusif de ses passeports diplomatiques sans oublier le contrat louche de sécurité d'un oligarque Russe, Alexandre Benalla se la coule douce au Maroc. Bon je continue , de vous tenir au courant, il va bien , merci ?? pic.twitter.com/AevaflVvXs — le nivernais matricule 17033 BOF (@loup58000) February 15, 2019 En effet, un individu a partagé le 14 février deux photos sur twitter de l'ex M. sécurité du Président Français Emmanuel Macron. Dans la première photo, on aperçoit Benalla en train de déguster du bon poisson à Cap-de-l'eau, une plage paradisiaque, pas loin de la ville de Nador au nord du Maroc. La seconde photo a été prise dans ce qui semble être un café à Marrakech. Il y a également une troisième photo où l'on voit Benalla attablé au Lotus Club, un cabaret huppé de la ville ocre. L'individu qui a partagé les photos a bien confirmé à « Sputnik France » qu'il s'agit bien de photos récentes de l'ex-collaborateur de l'Elysée. Benalla l'intouchable…. Photo prise hier à Marrakech. Le feuilleton continu , bon je crois que je vais postuler à LREM, non je déconne ??? pic.twitter.com/t6S80fRjAP — le nivernais matricule 17033 BOF (@loup58000) February 14, 2019 Suite à la diffusion de ses photos qui ont fait polémique, plusieurs interrogations courent quand à la raison de la présence de Benalla au Maroc et plus précisément à Marrakech. Alors que l'affaire du contrat de sécurité russe fait encore et toujours couler beaucoup d'encre, il semblerait que l'ex-attaché de l'Elysée gère cette affaire depuis son pays d'origine. Comment ? Le contrat de sécurité russe qui consistait à assurer la protection de deux oligarques russes proche du Président Russe Vladimir Poutine, a été signé dans un premier temps avec la société « Mars » de Vincent Crase, gendarme réserviste, employé de la République en marche LReM. Intermédiaire majeur Il a également été filmé à côté de Benalla et poursuivi pour violence à l'encontre des manifestants. Alexandre Benalla qui jouait le rôle d' »intermédiaire majeur » dans cette affaire, a fait appel par la suite à un sous-traitant qui est l'ancienne société où il travaillait entre 2014 et 2015, » Velours« . En gros, le contrat de sécurité russe était d'un montant de 2,2 millions d'euros selon Médiapart. 294.000 euros ont été versée à la société « Mars » comme première tranche de ce contrat fructueux le 28 juin 2018, tandis que la société « Velours« . Elle, a touché 147.000 euros hors taxe le 21 juillet 2018 selon son Président Jean-Maurice Bernard. Mediapart a confié par la suite que le contrat avec la société « Mars » a été résilié, suite à un tournant, et les fonds restant reversés à une société créée pour ce contrat du nom de France Close Protection. Révélations scandaleuses Pour revenir à la présence de l'ex-conseiller d'Emmanuel Macron au Maroc. Il paraît que c'est bien pour les affaires et non pas des vacances. Selon le site d'investigation Médiapart, il y aurait un second contrat de sécurité signé avec un autre oligarque Russe du nom de Farkhat Akhmedov, également proche du Président Russe, mais cette fois-ci avec une société domiciliée au … Maroc, du nom de « Instra Conseil« . Y aurait-il un lien entre Benalla et cette société ? Fort probable puisque l'ex-conseiller de l'Elysée est au beau milieu de révélations scandaleuses qui appuie cette théorie. C'est surement une affaire à suivre, puisque le feuilleton Benalla n'a pas l'air de vouloir finir. Il y a toujours des nouveaux éléments, des nouvelles révélations qui empirent la situation de l'ex-monsieur sécurité du Président de la République française .