Un nouveau sommet des présidents de pays garants du processus d'Astana sur la Syrie, (Russie, Iran et Turquie), se tiendra le 14 février dans la ville russe Sotchi, a indiqué le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. Dans ce contexte, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a également affirmé que les travaux en vue de la constitution du Comité constitutionnel syrien étaient presque achevés. Il a ajouté que « tous les aspects de la résolution du conflit syrien seront examinés le 14 février au Sommet de Sotchi avec la participation des chefs d'Etat de la Russie, de l'Iran et de la Turquie ». Le chef de la diplomatie russe a précisé qu'une délégation russe, conduite par l'envoyé spécial du président russe Vladimir Poutine en Syrie, Alexander Lavrentev, et le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Verchinen, avaient discuté récemment à Téhéran du lancement de la Comité constitutionnel syrien. « Les fonctions de la formation rapide et du lancement du Comité constitutionnel syrien ont été discutées à Genève et les préparatifs du prochain sommet tripartite à Astana ont été examinés », a fait savoir M. Lavrov. Assistance humanitaire à la population Parallèlement, la Russie intensifie ses efforts diplomatiques en mettant l'accent sur l'assistance humanitaire à la population sous forme de denrées alimentaires et de produits de première nécessité et sur la fourniture de services médicaux gratuits. Sur le terrain et selon l'agence de presse SANA, l'aviation américaine a récemment frappé une unité d'artillerie de l'armée syrienne près de la ville d'Abou Kemal, près de la frontière syro-irakienne, faisant plusieurs blessés. De même, les terroristes de l' »Etat islamique » se trouvant dans la zone de désescalade d'Idlib ont tiré à plusieurs reprises sur les provinces syriennes de Hama, Lattakia et Alep. Moscou pointe du doigt Washington Dans le même temps, Moscou pointe du doigt les Etats-unis en l'accusant "de fournir une assistance militaire et techniques aux terroristes". Selon des experts militaires, Washington adhère à une position destructrice au Moyen Orient en utilisant des terroristes, dans le but de maintenir leur influence politique et militaire dans la région. Ils avancent qu'en Syrie se confrontent le camp ouvertement anti-terroriste: les Russes et leurs alliés, et le camp des terroristes masqués: les Américains et leurs alliés. Ceux-ci utilisent sur le terrain les « djihadistes » qui passent volontiers d'une organisation islamiste à l'autre. Les experts militaires affirment qu'alors que « la Syrie est quasiment libérée des terroristes sous l'action conjointe de l'armée syrienne régulière et de l'Aviation russe, les USA, pour de sordides desseins de domination énergétique et stratégique qu'ils disputent à la Russie, sabotent la paix dans les zones de conflits au Moyen Orient ».