La BMCI a bénéficié d'un prêt de 20 millions d'euros de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) pour soutenir les investissements privés portés par les entreprises ayant un impact favorable sur l'environnement. Ce prêt est accordé en vertu d'un contrat de partenariat, signé lundi, entre les deux banques et ce, dans le cadre du programme de financement vert (Green Economy Financing Facility, GEFF Morocco) dédié à l'efficacité énergétique, les énergies renouvelables, la gestion des ressources telles que l'eau et la gestion des déchets, indique BMCI dans un communiqué. Ce programme permettra à la BMCI d'encourager des entreprises privées des secteurs d'activité liés aux énergies renouvelables et aux questions environnementales à investir dans l'économie verte, ainsi que de les assister et les accompagner tout au long du processus, fait savoir la même source, ajoutant que les entreprises bénéficiaires pourront, en effet, profiter d'un financement, d'une subvention et d'une expertise technique pour assurer la viabilité de leur projet. « La politique RSE (responsabilité sociale et environnementale) mise en place par la BMCI s'inscrit dans cette même volonté d'être un acteur économique responsable et engagé auprès de son environnement économique et social« , a affirmé Idriss Bensmail, membre du directoire et directeur général adjoint à la BMCI, cité par le communiqué. Cette démarche, a-t-il poursuivi, « vient structurer des actions déjà mises en place depuis de nombreuses années au sein de la Banque, mais aussi en développer d'autres, principalement dans le domaine du développement durable et de la responsabilité environnementale« . Proposant des « packs verts » avec des conditions avantageuses pour le financement de matériels ou de travaux à caractère écologique, BMCI est la première banque à émettre un certificat de dépôt à taux révisable dont le rendement est associé à la performance de l'Indice Ethical Europe Climate Care. Ce dernier sélectionne les grandes capitalisations européennes sur la base de plusieurs critères et notations attribuées par Vigeo Eiris, notamment leur empreinte carbone et la solidité de leur stratégie de transition énergétique. De 2015 à 2017, la banque a réduit sa consommation totale de papier de 32%, sa consommation énergétique de 12% et son empreinte CO2 de 18% par collaborateur, précise le communiqué.