Le ministre des Affaires étrangères du Burkina Faso, Karamoko Jean-Marie Traoré, a adressé une lettre de félicitations à son homologue marocain, Nasser Bourita, saluant le rôle crucial de la présidence marocaine du Conseil de Paix et de Sécurité de l'Union africaine (CPS-UA). Cette reconnaissance intervient après les consultations informelles organisées par le Maroc avec six pays en transition politique, illustrant l'engagement du Royaume en faveur de la stabilité et du dialogue en Afrique. Dans une lettre adressée au ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, le chef de la diplomatie burkinabè, Karamoko Jean-Marie Traoré, a acté une reconnaissance claire du rôle crucial joué par la présidence marocaine du Conseil de Paix et de Sécurité de l'Union africaine (CPS-UA) dans la concrétisation des consultations informelles organisées mardi dernier à Addis-Abeba avec le Burkina Faso, le Mali, le Niger, le Gabon, la Guinée et le Soudan. M. Traoré a salué « ce nouveau leadership à la tête du CPS et surtout la touche du Royaume du Maroc basée sur la promotion d'un dialogue constructif et éclairé par le réalisme et l'écoute mutuelle ». Tout en inscrivant une page renouvelée dans l'amitié séculaire entre les deux pays, la lettre de remerciements de M. Traoré résonne bien au-delà de l'Alliance des États du Sahel (AES). Elle constitue une reconnaissance internationale du rôle prépondérant du Maroc dans l'instauration de la paix, de la sécurité et du développement durable sur le continent, conformément à la politique africaine du Maroc profondément ancrée dans les choix politiques du Royaume sous le leadership du Roi Mohammed VI. Pour rappel, le Maroc, qui préside le CPS-UA pour ce mois de mars, a convoqué ces consultations informelles avec les six pays suspendus de l'organisation panafricaine à la suite des changements survenus à la tête du pouvoir dans ces États. Ces échanges ont offert aux ambassadeurs concernés l'occasion d'interagir avec le CPS pour informer sur l'état d'évolution du processus de transition démocratique dans leurs pays respectifs. Le Maroc fait ainsi preuve d'un engagement agissant et solidaire envers ces six pays pour les aider à accélérer leurs processus de transition, sur la base des fondements de l'institutionnalité démocratique préconisés par l'UA et, in fine, accélérer leur pleine réintégration au sein de l'enceinte africaine. Ces consultations informelles ont été convoquées par le Royaume, en sa qualité de Président du CPS, avec un profond sens de responsabilité et un engagement indéfectible en faveur de l'unité, de la paix, de la stabilité et du progrès du continent. Ces échanges s'inscrivent pleinement dans le cadre du mandat du CPS, tel que défini par son protocole, en particulier l'article 8, alinéa 11, qui prévoit la tenue de consultations informelles avec les parties concernées par une situation qu'il examine, chaque fois que cela est requis. En mettant en œuvre cette disposition clé du protocole, la réunion convoquée par la présidence marocaine visait à renforcer le dialogue avec les États en transition politique, à les écouter et à explorer ensemble les meilleures voies pour favoriser la stabilité, la paix et leur retour à l'ordre constitutionnel, ouvrant ainsi la voie à leur pleine réintégration au sein de l'organisation continentale. Cette réunion a constitué une étape essentielle pour renforcer le dialogue entre les pays en transition politique et les institutions de l'UA, identifier des pistes de convergence et renforcer la coopération interafricaine pour une paix et une stabilité durables. L'initiative marocaine envers ces pays amis est guidée par une approche multidimensionnelle, ancrée dans la coopération et la solidarité, afin d'identifier des solutions durables et adaptées aux contextes spécifiques de chaque pays.