La Délégation générale à l'administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) a révélé ce mercredi le bilan des cas de rougeole recensés parmi les détenus des établissements pénitentiaires à travers le Maroc. Un total de 41 cas a été signalé. Dans un communiqué dédié à la situation épidémiologique en milieu carcéral, la DGAPR a précisé que, jusqu'à ce mercredi 8 janvier, 41 cas ont été confirmés, dont plus de la moitié ont été enregistrés à la prison locale Tanger 2. Le communiqué indique que la répartition des cas est la suivante : 23 cas à la prison locale Tanger 2, incluant deux cas parmi les employés ; 7 cas à la prison locale de Mohammedia ; 5 cas à la prison locale Ain Borja ; 2 cas à la prison centrale de Kénitra et à la prison locale Bourkayz à Fès ; et un cas respectivement à la prison locale de Tétouan et à celle de Kalaat Sraghna. La DGAPR a exhorté les familles et proches des détenus autorisés à effectuer des visites à « tenir compte de la gravité de cette situation et à respecter les mesures préventives pour éviter la propagation de la maladie, notamment en s'abstenant de rendre visite en cas d'apparition de symptômes ». Conformément au plan de surveillance de l'épidémie de rougeole mis en place par le ministère de la Santé et de la Protection sociale, visant à prévenir la propagation de cette maladie, la DGAPR a indiqué avoir pris « toutes les mesures de prévention et de traitement stipulées dans le protocole sanitaire élaboré par le ministère concerné ». Selon le communiqué, les cas présentant des symptômes ont été isolés pour subir les examens médicaux et les analyses nécessaires, tout en bénéficiant des traitements appropriés, conformément au protocole en vigueur. Cette action a été réalisée en coordination avec les services de santé compétents, qui ont également organisé une campagne de vaccination optionnelle contre la rougeole pour les détenus et le personnel. Enfin, la DGAPR a diffusé une note organisationnelle à tous les établissements pénitentiaires, demandant à leurs administrations de prendre « les mesures préventives et curatives nécessaires en cas de détection d'éventuels symptômes, que ce soit parmi les détenus, les employés ou les visiteurs ». Le communiqué insiste également sur la nécessité d'une coordination continue avec les services de santé du ministère concerné.