Dans la continuité des engagements exprimés par la France et réaffirmés par le président Emmanuel Macron lors de sa récente visite d'Etat au Maroc, l'ambassadeur de France à Rabat, Christophe Lecourtier, s'apprête à entreprendre une visite des plus significatives. Du 11 au 13 novembre 2024, il se rendra dans les villes de Laâyoune et de Dakhla en vue de renforcer davantage la coopération dans divers domaines dans la région. En effet, l'ambassadeur Lecourtier se fera accompagner par une délégation composée de plusieurs collaborateurs de l'ambassade, chacun portant une expertise spécifique dans divers domaines cruciaux tels que les enjeux culturels, éducatifs, et économiques, indique l'ambassade de France. « Conformément aux positions exprimées par la France et le Président de la République, Emmanuel Macron, y compris lors de sa récente visite d'Etat au Royaume du Maroc, l'objectif de ce déplacement est d'aller à la rencontre des populations et des autorités locales, pour écouter et prendre la mesure des enjeux et des besoins de ces régions et identifier les pistes d'actions concrètes que la France pourra mettre en œuvre pour contribuer à leur développement économique et social, au bénéfice de leurs habitants« , lit-on dans la note de l'ambassade. Elle précise qu'en parallèle à ce déplacement, la Chambre française de commerce et d'industrie du Maroc (CFCIM) organise des « Journées économiques » dans les régions de Laâyoune-Sakia El Hamra et Dakhla-Oued Eddahab, auxquelles participeront une cinquantaine de chefs d'entreprises et décideurs économiques marocains et français. Il convient de souligner que la visite de Christophe Lecourtier au Sahara s'inscrit dans le sillage du soutien explicite exprimé par la France envers la souveraineté du Maroc sur ses provinces méridionales. Le président français ayant affirmé que tant le présent que l'avenir du Sahara s'inscrivent dans le cadre de la souveraineté marocaine. En outre, Macron a réitéré ce soutien lors de sa récente visite d'Etat au Maroc, notamment dans son discours devant les membres des deux Chambres du parlement, consolidant ainsi les bases d'une relation bilatérale marquée par cette position sur la scène internationale.