Tebboune menace le Maroc, mais le Royaume du Maroc reste plus fort et prêt à tout moment    Loi sur la grève : L'Exécutif a approuvé la majorité des amendements    Rougeole, campagne agricole : le gouvernement aborde le 6 février les points qui fâchent    Japon: OpenAI lance « Deep Research », un outil de recherche avancée pour ChatGPT    Marché du travail : L'emploi salarial touche près de 6 actifs occupés sur 10    Hydrogène vert : H2 Global Energy finalise l'étude préliminaire de son projet au Maroc    Maroc : Un record de 112 MMDH de recettes touristiques en 2024    Ghali Kettani : "Il y a un engouement de plus en plus fort chez les marques marocaines"    Une perte douloureuse au sein des Forces Armées Royales... Le Commandant de la garnison militaire de Smara est décédé    Droits de douane américains: Chute des actions des constructeurs automobiles asiatiques    Le sénateur américain Joe Wilson appelle à l'arrêt de l'aide américaine et à l'imposition de sanctions contre la Tunisie    Espagne. Nouvelle opération antiterroriste hispano-marocaine réussie    La Lazio annonce l'arrivée de Reda Belahyane    Marrakech : Arrestation d'un criminel français sous mandat d'arrêt international    Températures prévues pour le mardi 4 février 2025    Morocco's tourism receipts reach record 112 billion dirhams in 2024    CV, c'est vous ! EP – 81. Youssef Ait Seghir, consultant financier par passion    Défense du patrimoine culturel et «nationalisme»    Maroc : 5 romans de Rachid Benzine regroupés dans un coffret    Décès du journaliste marocain Ayoub Errimi à Londres    Fenerbahçe : La réaction humoristique de José Mourinho suite à l'expulsion de En-Nesyri    Automobile : Des entreprises japonaises en prospection au Maroc    Algérie : Dans un entretien au quotidien français L'Opinion, Tebboune démasque son régime    Interview avec Ali Moussa Iye : «Mes ancêtres ont pensé un système holistique de droit et de philosophie»    Décès de Soufiane El Bahri, administrateur de la page non-officielle du roi Mohammed VI    Morocco : Post-vacation measles measures not enough    La base aérienne de Khouribga se prépare à accueillir les Apache des FAR    Transfert : Marcus Rashford quitte le Man United pour Aston Villa    Impériales 2025 : Al Barid Bank remporte 3 trophées à l'événement    Règlements. LDC et CCAF : Deux nouvelles modifications    Les origines marocaines du président du Sénat brésilien    Bourse. Adil Douiri : "Faire son IPO, c'est comme passer en 1re division !"    495 Marocains bientôt renvoyés des Etats-Unis    Le taux de chômage au Maroc atteint 13,3 % en 2024, avec une hausse notable des inégalités    Edito. Protéger l'innocence    Les prévisions du lundi 3 février    Football : Adidas dévoile le ballon officiel de la Coupe du monde des clubs 2025    CAN Maroc 2025. Le calendrier des rencontres    Premier League : Arteta très content après la "démonstration" devant Man City    Ethiopie. Abiy Ahmed président du Parti de la prospérité    L'ESPAGNE RENFORCE SON DIALOGUE CULTUREL AVEC LE MAROC    Tebboune : «The Sahrawis are asking for weapons, but we are not giving them»    Football : La semaine folle de Osame Sahraoui avec le LOSC    Mémoires d'un nationaliste marocain sauvés de l'oubli    Festival du Livre Africain : Clôture d'une édition au service du rayonnement de la littérature africaine    Hoba Hoba et l'AS FAR (suite et fin)    Washington annonce la suspension de son aide à l'Afrique du Sud et exige une enquête sur les violations des droits humains    Le journaliste Ayoub Errimi n'est plus, le monde médiatique en deuil    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Trump ou Harris, les relations entre Washington et Rabat ne changeront pas
Publié dans Hespress le 04 - 11 - 2024

Les élections présidentielles américaines de 2024 se profilent à l'horizon, le monde entier s'interroge sur les répercussions potentielles qu'un changement de locataire à la Maison Blanche pourrait avoir sur la scène internationale. Cependant, une constante demeure, la politique des Etats-Unis envers le Maroc devrait rester inchangée, indépendamment des résultats du scrutin de ce mardi 5 novembre 2024.
Tous les regards se tournent vers l'élection présidentielle de 2024 aux Etats-Unis, avec le républicain Donald Trump et la démocrate Kamala Harris comme candidats. Ce scrutin aura des répercussions majeures sur la scène internationale, mais qu'en sera-t-il du Maroc ? Selon le politologue Abbas El Ouardi, professeur de droit public à la FSJES de Rabat et directeur général du Journal Africain des Sciences Politiques, les relations entre Washington et Rabat reposent sur un socle solide d'intérêts partagés et de respect mutuel.
Il explique à Hespress FR que ce partenariat stratégique transcende les administrations et les affiliations politiques de cette première puissance mondiale. Quel que soit le président élu, les intérêts convergents des deux pays dictent une continuité diplomatique, souligne-t-il, tout en rappelant que le Maroc fut l'un des premiers pays à reconnaître l'indépendance des Etats-Unis, cimentant ainsi des liens diplomatiques consolidés et profonds.
Sur le plan géopolitique, poursuit l'expert, le Maroc occupe une position clé en Afrique, jouant un rôle crucial dans la stabilité régionale. « Le Royaume s'érige en acteur majeur dans la lutte contre les menaces transnationales telles que le trafic d'êtres humains, le trafic de drogues et le crime international. Ces facteurs renforcent l'importance de la coopération bilatérale avec les Etats-Unis« , indique El Ouardi.
Concernant la question de la souveraineté du Maroc sur le Sahara, la reconnaissance américaine, actée formellement, devrait persister, note le politologue. Il précise que « Washington a pris acte des réalités historiques, consolidant sa position sur ce dossier qui représente une cause nationale. Cette reconnaissance est perçue comme un ancrage dans la politique étrangère américaine vis-à-vis du Maroc, peu susceptible d'être renversé« .
Globalement, ces élections attirent, sans aucun doute, l'attention mondiale, étant donné que les résultats redéfiniront l'orientation de la politique américaine, tant au niveau interne qu'externe, affirme-t-il. Selon notre interlocuteur, ces résultats sont cruciaux, car ils influeront sur de nombreux enjeux pressants, notamment les dynamiques au sein de l'OTAN et les crises complexes qui se déploient au Moyen-Orient.
« Le prochain président devra affronter des tâches ardues pour établir un équilibre et pour redéfinir la cartographie des relations extérieures américaines. Cette mission sera difficile, qu'il s'agisse de Kamala Harris ou de Donald Trump, car le monde est en proie à divers conflits influençant l'ordre international, évoluant dans un contexte de grande incertitude« , ajoute le professeur.
Et de préciser: « Nous devrons analyser en profondeur le discours post-électoral du futur président américain, qui apportera des éclaircissements sur sa stratégie tout au long de son mandat. La priorité sera de réhabiliter les relations extérieures des Etats-Unis, un objectif partagé par les deux candidats, avec des implications économiques, politiques, stratégiques et diplomatiques« .
Ainsi, la cartographie des relations internationales ne sera pas aisée à gérer pour Kamala Harris ou Donald Trump, le monde étant en pleine transformation vers un nouveau modèle international et un système de gestion des conflits en mutation.
« Ce contexte inclut des défis comme les changements climatiques, la lutte contre la cybercriminalité, les flux migratoires, le blanchiment d'argent, et d'autres problèmes globaux. Les Etats-Unis en tant que leader dans la gestion des affaires internationales et puissance mondiale, doivent comprendre que le futur président devra naviguer dans un paysage complexe de défis mondiaux croissants. Nous attendons avec impatience les résultats de ces élections« , conclut El Ouardi.
Par ailleurs, les partenaires traditionnels et historiques de Washington, en Europe, en Afrique ou en Asie, aspirent tous une présidence qui réaffirme l'engagement des Etats-Unis envers le multilatéralisme et un ordre mondial fondé sur des règles. Bien que Donald Trump soit affilié au Parti républicain, de nombreux observateurs lui accordent un léger avantage sur sa concurrente, Kamala Harris. Cette perception est en grande partie attribuable à son expérience en tant qu'ancien président ainsi qu'à ses relations diplomatiques solides et à sa gestion reconnue du secteur de l'économie.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.