La presse italienne a réagi au dernier tournant de la saga algérienne. Le site d'information italien "Informazione.it" a mis en lumière les événements récents du Forum international de Tokyo sur le développement de l'Afrique (TICAD). Le portail a souligné que cette réunion préparatoire, qui s'est déroulée dans la capitale japonaise les vendredi et samedi derniers, a été marquée par un incident diplomatique notable. Un séparatiste s'étant infiltré illégalement avec la délégation algérienne a brandi une pancarte portant l'inscription de la fantomatique «République Sahraouie ». Le journal précise que l'affichage de cette pancarte sans autorisation a provoqué une réaction immédiate des représentants japonais, qui ont réaffirmé leur non-reconnaissance de la prétendue « République Sahraouie ». Ils ont également précisé que la présence de ses représentants à la conférence internationale sur le développement de l'Afrique à Tokyo n'influence en rien la position du Japon. Par ailleurs, l'article note que l'attitude de l'Algérie à Tokyo a non seulement terni son image, mais également celle de l'Afrique dans son ensemble, et a révélé la faiblesse de la prétendue « République Sahraouie ». Cela est particulièrement visible après que plusieurs pays ont soutenu la souveraineté marocaine sur le Sahara et d'autres ne soutiennent plus la fausse idée du « droit à l'autodétermination » promue par les thèses algériennes alors même que l'Algérie refuse ce droit aux Kabyles et d'autres populations. Le journal italien met en avant que les événements au Japon confirment que le « polisario » est une création de l'Algérie, visant à exacerber un conflit fictif contre le Maroc. Cette situation est reflétée par l'accent mis par la campagne présidentielle algérienne sur le soutien à ce conflit inventé, plutôt que sur les véritables problèmes du peuple algérien, majoritairement touché par la pauvreté. In fine, informazione.it recommande à l'Algérie et à ses dirigeants de se concentrer sur leurs affaires internes et de les résoudre à travers les investissements et les contrats potentiels issus des réunions TICAD, plutôt que de provoquer un conflit inexistant. Comme à l'accoutumée, des éléments du polisario ont tenté de s'infiltrer dans une réunion préparatoire pour le sommet TICAD Afrique-Japon prévu pour l'année prochaine. Des membres du front séparatiste ont réussi à accéder à la salle de réunion en utilisant des passeports diplomatiques algériens. Une vidéo largement diffusée montre un membre du polisario sortant une pancarte avec l'inscription « République Sahraouie » d'une sacoche avant que la délégation marocaine présente à la réunion ne proteste contre cette intrusion et cette manipulation. En effet, le comportement du front séparatiste sous la couverture de l'Algérie cherche à créer une crise entre le Maroc et le Japon à travers une "diplomatie opportuniste" basée sur la falsification des faits et la manipulation pour obtenir des victoires illusoires. Le même jour, les médias algériens ont continué de parler de la participation du polisario au sommet, malgré leur expulsion, ce qui a conduit à un scandale diplomatique pour ce régime défaillant. Le Japon a également exprimé son rejet et sa condamnation de la participation du secrétaire général du front Polisario au sommet de la huitième édition de TICAD, qui s'est tenu les 27 et 28 août 2022 à Tunis. Lors de la première session plénière, la délégation japonaise a souligné que TICAD est un forum de discussion sur le développement en Afrique, précisant que la présence de toute entité non reconnue par le Japon comme État souverain lors des réunions du sommet TICAD, y compris les réunions des hauts responsables et du sommet, ne modifie pas la position du Japon. La position du Japon a été réaffirmée à plusieurs reprises : les invitations à participer au sommet, qui auraient dû être envoyées exclusivement et conjointement par la Tunisie et le Japon, ont été adressées uniquement aux pays reconnus officiellement par Tokyo et non soumis à des sanctions de l'Union africaine. Le pays hôte a donc mis la délégation japonaise devant le fait accompli en envoyant une invitation unilatérale à l'entité séparatiste ce qui a gravement nui à l'esprit de sérieux et de calme attendu lors de cette rencontre cruciale pour le partenariat Afrique-Japon. Le Japon avait officiellement confirmé le 19 août 2022 son refus catégorique de l'invitation adressée par la Commission de l'Union africaine au front polisario pour assister au sommet, en violation des procédures établies, précisant que cette invitation ne l'engageait en rien. Cependant, la Tunisie, en tant que pays hôte, n'a pas tenu compte du refus exprimé par le Japon. En réponse, le Maroc a décidé de ne pas participer à ce sommet et a rappelé son ambassadeur en Tunisie pour consultation, après l'accueil officiel réservé par le président tunisien Kaïs Saïed au leader de la milice séparatiste financée par l'Algérie, Brahim Ghali, à l'aéroport international de Tunis-Carthage.