Voici les principaux titres développés par la presse nationale ce lundi 26 août 2024 Les Inspirations éco Aide sociale directe: à la recherche des niches de financement viables Le financement de l'ASD représente un investissement colossal pour le Maroc, avec un budget prévu de 25 milliards de dirhams en 2024, soit plus de 1,6% du PIB national, qui devrait progressivement atteindre 29 milliards de dirhams en 2026. Face à l'ampleur du défi financier que représente cette aide, le ministère de l'Économie et des Finances, en partenariat avec l'UNICEF et le groupe Banque mondiale, avec la contribution financière de l'UE, a jugé nécessaire de mener une étude de faisabilité approfondie. Cette étude que les partenaires s'apprêtent à confier à une équipe d'experts nationaux et internationaux hautement qualifiés, à partir du 1er septembre prochain, aura pour but d'explorer et évaluer les différentes options de financement possibles, afin de garantir la viabilité de ce programme essentiel. En effet, la finalité principale de cette étude est d'analyser les différentes dimensions de faisabilité des options de financement du programme d'aide sociale directe. Immobilier professionnel: une reprise béton attendue L'immobilier à usage professionnel devrait reprendre du poil de la bête dès ce troisième trimestre pour clore l'année en beauté. Les professionnels du secteur s'accordent à dire que le repli observé le premier semestre n'est dû qu'à un retard de décision, lequel devrait être rattrapé d'ici la fin de l'année. Le fait est qu'en termes de prévisions, les professionnels du secteur restent optimistes de par, d'une part, les décisions qui vont se concrétiser, et, d'autre part, la reprise attendue vu que le taux directeur a été revu à la baisse, ce qui devrait stimuler davantage le tissu économique et entrepreneurial. Pour le patron de Carré Immobilier, il s'agit là encore d'un effet de rattrapage et l'année 2024 devrait se clôturer sous une note positive à l'instar de sa précédente. L'Opinion La tomate marocaine perd-elle de sa saveur en Europe? Les tomates marocaines, autrefois incontournables sur les étals européens, voient leur prééminence menacée. Selon des données récentes, les exportations de tomates du Maroc vers l'Union Européenne ont enregistré une chute de 6,8 % durant la période de septembre 2023 à mai 2024, comparativement à l'année précédente. Ce recul notable reflète une tendance plus large qui pourrait redéfinir le paysage des importations agricoles en Europe. Le rapport du ministère espagnol de l'Agriculture, de la Pêche et de l'Alimentation (MAPA) révèle une dynamique de marché en pleine évolution. Alors que les tomates marocaines faisaient face à une baisse significative, d'autres fournisseurs, comme la Turquie et la Tunisie, ont su saisir cette opportunité. Véhicules électriques: un avenir prometteur malgré une croissance timide Le marché marocain des véhicules électriques a entamé une progression notable en 2023, bien que celle-ci demeure encore modeste en comparaison aux tendances internationales. Selon un récent rapport de l'Association des Importateurs de Véhicules au Maroc (AIVAM), ce secteur, comprenant les véhicules 100% électriques et les hybrides rechargeables, a vu ses ventes doubler en l'espace d'une année, avec 463 unités vendues. Toutefois, malgré cette croissance de 50% de part de marché, qui atteint désormais 0,6%, le Maroc reste loin derrière les niveaux européens où la commercialisation de véhicules électriques a représenté 47% des ventes automobiles en 2023. Stress hydrique: alerte rouge sur l'engazonnement urbain! Au moment où la crise hydrique au Royaume a atteint des niveaux alarmants, les autorités publiques relevant de plusieurs régions, notamment Rabat-Salé-Kénitra, ont annoncé une batterie de mesures drastiques pour minimiser les dégâts. Il s'agit, entre autres, de l'interdiction de la plantation du gazon, que ce soit par les services publics ou les privés. Car ces tapis végétalisés à l'esthétique avantageuse cachent souvent un besoin vorace en termes de consommation d'eau. Alors que nous vivons une sixième année de sécheresse, le choix de continuer d'aménager et d'entretenir du gazon sur des superficies urbaines importantes est plus que jamais discutable. L'Économiste Contrefaçon d'œuvres d'art: le ministère contrattaque Mohamed Benyacoub, ex-directeur des arts au ministère de la Culture, de la jeunesse et de la Communication et actuel conseiller du ministre, a affirmé que le ministère de la Culture s'est attaqué à la question de la contrefaçon des œuvres d'art. "Le phénomène est relativement récent, mais que c'est devenu un vrai fléau depuis quelques années, vu le développement que connaît le marché de l'art au Maroc, et l'intérêt que porte le ministère à la mise en place des industries culturelles créatives, et les arts plastiques et visuels font partie bien sûr de ces industries créatives et le chiffre d'affaires de ce marché nouveau que j'estime de 500 à 600 millions de dirhams dans le marché formel», a-t-il dit. Benyacoub, qui est également commissaire de plusieurs expositions, dont celle du pavillon marocain à la biennale de Venise d'architecture 2025, a assuré que l'essor incroyable des artistes marocains, porté par l'intérêt croissant des pays du Golfe pour ces artistes, rend les faussaires très actifs. Le Matin Comment les collectivités territoriales luttent contre le phénomène des chiens errants Le ministère de l'Intérieur, par l'intermédiaire de la Direction générale des collectivités territoriales, a renforcé son action en matière de lutte contre les chiens errants à travers un soutien juridique, financier et technique accru aux collectivités territoriales. En effet, le ministère appuie annuellement les collectivités pour l'acquisition de véhicules équipés de cages et de matériel de capture des animaux, avec un budget ayant atteint près de 70 millions de dirhams au cours des cinq dernières années. Al Akhbar Pratiques commerciales illégales: 38 mesures prises pour protéger les produits nationaux Le ministre de l'Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour, a indiqué que son département avait pris 38 mesures de protection des produits nationaux, sur la base d'enquêtes menées par les services compétents qui ont fait état de pratiques visant à inonder les marchés marocains de produits subventionnés par certains pays dans le but de mettre à mal l'économie nationale. En réponse à une question écrite, le responsable gouvernemental a expliqué que le ministère avait mis en œuvre les mécanismes de protection commerciale prévus par la loi n°15-09 relative aux mesures de défense commerciale, qui servent à protéger le secteur de la production nationale de la concurrence déloyale, conformément aux engagements internationaux du Maroc et aux pratiques internationales en la matière. L'objectif étant de faire face aux défis posés par le commerce international, notamment en ce qui concerne la politique de libéralisation adoptée par le Maroc. A cet égard, le ministère a examiné les réclamations provenant de différents secteurs de la production nationale quant aux répercussions du dumping ou de l'intensification de l'importation. Al Ahdath almaghribia Fournitures scolaires: exonération de TVA pour alléger les charges des familles La Direction générale des impôts (DGI) a décidé d'exonérer de la TVA les importations de fournitures scolaires et les matériaux utilisés dans leur fabrication, à condition qu'ils soient destinés à un usage scolaire. Dans une note d'information adressée à l'Administration des douanes et impôts indirects (ADII), la DGI établit la liste des fournitures scolaires concernées par l'exonération fiscale, conformément aux dispositions réglementaires prévues à l'article 2-23 du décret n° 2-06-574 31 décembre 2006 pour l'application de la TVA, modifié et complété par le décret n° 2-23-1118 du 25 décembre 2023. Il s'agit des blocs-notes, des cahiers de coloriage, des colles dont la contenance n'excède pas 36 grammes ou 120 ml, des tabliers de dessin en plastique, des pistolets à colle et des bâtons de colle thermofusible de 7 mm et 11 mm. Bayane Al Yaoum Les syndicats réitèrent leur rejet du projet de loi sur la grève Les centrales syndicales ont réitéré leur rejet catégorique de la version actuelle de la loi sur la grève, renouvelant les revendications pour le retrait du texte présenté par le gouvernement à la fin de la dernière année législative. A quelques semaines de l'entrée politique et sociale, le gouvernement entend assouplir les positions des syndicats afin de poursuivre l'examen de la loi sur la grève en vue de l'approbation au cours de la prochaine session d'automne. Ces revendications syndicales ont eu lieu lors d'une réunion tenue jeudi dernier au Conseil économique, social et environnemental (CESE), consacrée à l'examen du projet de loi organique N°97.15 définissant les conditions et les modalités d'exercice du droit de grève. Selon les sources de Bayane Al Yaoum, cette réunion a été programmée en prélude au débat sur le projet de loi afin de rapprocher les visions du gouvernement et des syndicats avant la rentrée politique. Assabah Le Japon ne reconnaît pas l'entité fantoche Le Japon, qui a accueilli vendredi les travaux préparatoires de la 9ème Conférence internationale de Tokyo sur le Développement de l'Afrique (TICAD9), a réitéré de manière solennelle sa non-reconnaissance de l'entité fantoche du « polisario ». Le ministre délégué japonais des affaires étrangères, Fukazawa Yoichi, qui intervenait en séance plénière, a affirmé que l'intrusion du « polisario » à cette réunion « ne change en rien la position du Japon ». Le Japon a également souligné qu'il n'invite aux Conférences de la TICAD que les Etats membres des Nations Unies.