Les prix de la volaille ont connu une augmentation spectaculaire ces derniers jours, atteignant plus de 25 dirhams le kilogramme de poulet vivant, provoquant un mécontentement généralisé parmi les consommateurs marocains. Ce mécontentement a été relayé par le groupe parlementaire du Parti du Progrès et du Socialisme (PPS) à la Chambre des représentants au ministre de l'Agriculture, Mohamed Sadiki. Dans une question écrite adressée au ministre Sadiki, le groupe parlementaire a souligné que, malgré les avertissements répétés adressés au gouvernement concernant les souffrances des citoyens face à la hausse des prix et l'impact limité des mesures annoncées pour remédier à la situation des produits de base sur les marchés nationaux, les prix des produits essentiels continuent de grimper. La question a également relevé que, malgré les assurances du gouvernement sur la surveillance des prix et la lutte contre la spéculation et les monopoles, les citoyens restent les premières et dernières victimes de la flambée des prix des produits de première nécessité, qui atteignent des niveaux record. Le groupe PPS a ainsi indiqué que les viandes de volaille, les plus consommées par les Marocains, dépassent maintenant largement leur faible pouvoir d'achat, le prix du kilogramme atteignant 26 dirhams. Cette situation a suscité un mécontentement et une frustration profonde parmi les citoyens, notamment en cette période estivale marquée par les fêtes et les événements. La question a exhorté le ministre de l'Agriculture à prendre les mesures nécessaires pour limiter la flambée des prix de la viande de volaille en particulier et des produits alimentaires de base en général. Elle a également demandé une surveillance accrue des prix de la viande de volaille pour éviter de nouvelles augmentations, celle-ci étant considérée comme l'un des produits de consommation essentiels, d'autant plus que le prix de la viande rouge a déjà mis à mal les budgets des Marocains. Il y a un mois, l'Association nationale des éleveurs de poulets de chair au Maroc avait déjà signalé la hausse vertigineuse des prix de certains intrants dans la production de poulets de chair, avertissant le gouvernement que cette hausse entraînerait une augmentation des prix du poulet en cette période de fêtes, aggravant ainsi la détérioration du pouvoir d'achat des Marocains.