Depuis le 7 octobre dernier, la guerre prolongée contre la bande de Gaza a entraîné le départ de plus de 550.000 Israéliens du pays, un nombre alarmant selon les médias israéliens récents. Ces départs, rapportés par l'Autorité de la Population et de l'Immigration et relayés par le « Times of Israel« , représentent une migration significative durant les six premiers mois du conflit, avec peu de retour jusqu'à récemment. Ce phénomène, initialement perçu comme une réponse temporaire à la situation de guerre ou à des obstacles logistiques, semble maintenant prendre la forme d'une migration permanente, soulignant l'impact durable du conflit sur la démographie israélienne. En avril de cette année, le Bureau Central des Statistiques d'Israël estimait la population totale du pays à 9,9 millions d'habitants, incluant une diversité significative : plus de deux millions d'Arabes, y compris les Palestiniens de 1948, 400.000 Palestiniens à Jérusalem-Est, ainsi que 20.000 Syriens dans le Golan syrien occupé. De plus, de nombreux Israéliens possèdent une double nationalité, ce qui peut influencer leurs décisions de déplacement pendant les périodes de conflit prolongé. Pendant que la guerre contre Gaza continue, des événements similaires se déroulent également à la frontière nord d'Israël, où des factions libanaises et palestiniennes engagent des échanges de tirs quotidiens avec l'armée israélienne le long de la « ligne bleue » qui sépare le Liban d'Israël. Malgré les appels répétés de la communauté internationale, y compris les résolutions du Conseil de Sécurité des Nations Unies, demandant un cessez-le-feu immédiat, Israël poursuit ses opérations militaires sur Gaza et Rafah. De plus, la Cour Internationale de Justice a émis des ordres exigeant la fin de l'occupation de Rafah et des actions pour prévenir ce qui est qualifié de « génocide« , ainsi que pour améliorer la situation humanitaire critique dans la région de Gaza. Les conséquences humanitaires de cette guerre sont alarmantes : plus de 123.000 Palestiniens ont été tués ou blessés, principalement des civils innocents, incluant de nombreux enfants et femmes. En outre, plus de 10.000 personnes sont portées disparues, et les infrastructures essentielles ont subi des dégâts massifs. Une crise alimentaire sévère a également coûté la vie à des dizaines d'enfants palestiniens, accentuant les souffrances au sein de la population civile. Ce conflit prolongé continue de polariser l'opinion publique internationale et de susciter des appels urgents à une résolution pacifique et durable, pour mettre fin aux pertes humaines et à la souffrance des populations civiles des deux côtés du conflit.