a récemment obtenu des informations alarmantes provenant d'une source fiable, signalant une attaque de l'armée algérienne dans la région d'Ikidi, située au sud du camp de « Dakhla » sur le territoire algérien. Selon nos sources, cette offensive a ciblé des orpailleurs sahraouis et d'autres de nationalité algérienne, se soldant par la perte tragique d'au moins trois jeunes Sahraouis, avec un nombre de blessés encore à établir. Il est à noter que cette zone avait déjà été le théâtre d'une tragédie similaire par le passé, où deux jeunes Sahraouis avaient péri brûlés vifs sous les mains des éléments de l'armée algérienne. La source ayant transmis à Hespress des vidéos et des enregistrements sonores attestant de l'incident a précisé que l'attaque provenait d'un hélicoptère de l'armée de l'air algérienne. Les soldats à bord ont ouvert le feu sur les chercheurs d'or alors qu'ils étaient en train de travailler, utilisant des grenades suivies de tirs automatiques pour neutraliser les survivants. Les victimes comprennent trois jeunes Sahraouis résidant dans les camps, dont le fils d'un haut responsable du polisario, ainsi que plusieurs citoyens algériens, dont les autorités algériennes ont précipitamment transféré les corps dans la wilaya de Tindouf dans un black-out médiatique. Les estimations suggèrent qu'au moins neuf personnes ont perdu la vie, avec plusieurs autres blessés, puisque l'attaque visait directement un groupe d'orpailleurs Une vidéo envoyée à Hespress montre les corps des victimes près du lieu où ils travaillaient, confirmant ainsi le caractère intentionnel de l'attaque. En revanche, les médias algériens ont évité d'aborder le sujet. Ce n'est pas la première fois que des orpailleurs sont pris pour cible par l'armée algérienne. Plus tôt ce mois-ci, des chercheurs sahraouis et mauritaniens ont été bombardés dans la région de Guiouarat, près de la frontière avec la Mauritanie, comme l'a rapporté une source mauritanienne bien informée à Hespress. Ces incidents récurrents soulèvent des préoccupations quant à la sécurité des orpailleurs travaillant dans la région. Mohamed Hassan Mahmoud El Aloui, président de l'Union générale des orpailleurs, a vivement condamné dans une déclaration à Hespress la réaction disproportionnée de l'armée algérienne envers des civils innocents qui tentent simplement de subvenir à leurs besoins. Il a également exigé la libération de tous les chercheurs détenus par les autorités algériennes pour leur présence dans les zones frontalières.