La Chambre criminelle près la Cour d'appel de Casablanca a fixé, au 23 mai 2024, l'ouverture du procès de Saïd Naciri, parlementaire, président du conseil préfectoral, et ancien président du WAC, et de Abdenbi Bioui, parlementaire et président de la région de l'Oriental. En avril, le juge d'instruction du même tribunal a mis fin à l'enquête approfondie menée contre Naciri, Bioui ainsi que d'autres prévenus, dont un ancien parlementaire, des hommes d'affaires, un créateur de mode, des cadres d'entreprise, des commerçants, un notaire, des agents de sécurité et des membres de la fonction publique, pour des délits graves dans le cadre de l'affaire de l'Escobar du sahara, qui a éclaté fin décembre 2023. Saïd Naciri est poursuivi, entre autres, pour faux en écriture publique avec usage de faux, escroquerie, faux et usage de faux, recel d'objets obtenus à l'aide d'infractions, manipulation et falsification de chèques, tentative d'exportation et de commercialisation de stupéfiants sans autorisation, importation de devises sans autorisation des autorités compétentes, trafic d'influence, facilitation de l'usage de stupéfiants, et participation à une association de malfaiteurs en vue de la détention, du transport et de la commercialisation de stupéfiants, importation de devises sans autorisation des autorités compétentes, trafic d'influence, facilitation de l'usage de stupéfiants, et participation à une association de malfaiteurs en vue de la détention, du transport et de la commercialisation de stupéfiants. Abdenbi Bioui, quant à lui, est poursuivi pour faux en écriture publique, faux et usage de faux, extorsion de fonds, faux et usage de faux, participation à une association de malfaiteurs en vue de la détention, de l'exportation et de la commercialisation de stupéfiants, recel, usage de faux en écriture publique, faux témoignage, utilisation de véhicules non immatriculés, complicité et tentative d'exportation de stupéfiants sans l'autorisation des autorités compétentes.