Les signes annonciateurs d'un remaniement imminent du gouvernement Akhannouch se font de plus en plus pressants selon les prévisions. Dans les cercles politiques, il est devenu monnaie courante qu'un tel ajustement survienne en milieu de mandat gouvernemental, particulièrement lorsque certains secteurs ministériels n'ont pas répondu aux attentes, ne permettant pas aux ministres en charge de maintenir leur poste jusqu'à la fin du mandat. De même, lorsque des écarts apparaissent entre les objectifs politiques d'un secteur spécifique et leur impact réel sur la vie des citoyens marocains. Bien que Mustapha Baitas, ministre délégué auprès du chef du gouvernement chargé des relations avec le Parlement et porte-parole du gouvernement, ait mentionné la possibilité d'un remaniement ministériel, en soulignant qu'il s'agit d'une « mesure politique et constitutionnelle nécessitant des procédures et des conditions à remplir au fur et à mesure de l'évolution de la situation« , l'absence de décision officielle définitive rend la situation floue. Le « malaise politique et moral » provoqué par le limogeage d'un ministre, ou d'une ministre, continue d'alimenter les réticences quant à l'association de la responsabilité à des redditions de comptes ultérieures. Certains observateurs notent que le renouvellement des cadres ne garantit pas la correction des erreurs passées. Une source d'Hespress a avancé que le débat sur le remaniement gouvernemental pourrait débuter après le prochain congrès du Parti de l'Istiqlal, rejetant ainsi les rumeurs selon lesquelles Aziz Akhannouch, chef du gouvernement, aurait commencé à consulter les partis de la majorité en vue d'un remaniement imminent. Cette source a confirmé que le remaniement est perçu comme une étape normale pour revitaliser le gouvernement à mi-mandat.