La Chambre des conseillers a été le théâtre de discussions animées lors de la session d'octobre 2023, marquée par un nombre considérable de questions orales adressées au gouvernement s'élevant à 1.310. Les séances plénières de la Chambre des conseillers ont été animées par un grand nombre de questions posées au gouvernement, totalisant 1.310 questions. Cependant, seules 369 d'entre elles ont été traitées par l'Exécutif lors des 16 séances plénières tenues, dont 118 questions d'actualité et 251 questions ordinaires, a indiqué le président de la Chambre, Naam Miyara, à l'occasion de la clôture de la première session de l'année législative 2023-2024. En ce qui concerne la répartition thématique des questions posées par les conseillers, Miyara révèle une diversité de préoccupations couvrant différents secteurs de l'activité gouvernementale. Le secteur économique a été au centre des interrogations, avec une part prédominante de 34% du total des questions posées. Les affaires intérieures et les infrastructures de base ont également suscité un vif intérêt, représentant une part significative de 24% des questions posées. Le secteur social, quant à lui, a attiré une attention considérable, représentant environ 22 % du total des questions orales, comprenant l'éducation, la santé et l'emploi, entre autres. En outre, les questions liées au domaine juridique, administratif et religieux ont été abordées, constituant 17% du total des interrogations. Enfin, le secteur des affaires étrangères a été évoqué dans une moindre mesure, avec seulement 3% des questions posées. Il convient également de noter que le nombre de questions écrites reçues pendant la même période s'est élevé à 899, dont seulement 389 questions ont reçu des réponses de la part du gouvernement, dévoile le responsable. Par ailleurs, Miyara a souligné que la dynamique législative de cette session a été fortement influencée par les hautes orientations royales, telles qu'exprimées dans le discours du Roi Mohammed VI lors de l'ouverture de cette session. Ces orientations, selon le président de la Chambre, ont guidé la création d'un cadre juridique pour faire face aux conséquences du séisme d'Al Haouz, ainsi que pour améliorer le système de protection sociale et mettre en œuvre des initiatives de soutien social direct. De plus, la Chambre des conseillers a tenu 33 séances plénières au cours de cette session, mettant l'accent sur la présentation du projet de Loi de Finances pour l'année 2024, a-t-il précisé. Quatre séances conjointes avec la Chambre des représentants ont également eu lieu, notamment une séance consacrée à la présentation par le chef du gouvernement d'une déclaration sur l'aide sociale directe, ainsi qu'une séance dédiée à la présentation du rapport annuel du premier président de la Cour des comptes sur les travaux des juridictions financières pour les années 2022-2023. S'agissant du contrôle de l'action gouvernementale, Miyara a mis en avant les efforts de la Chambre des conseillers pour interroger 22 secteurs gouvernementaux lors des 16 séances tenues. Ces interrogations ont porté sur des questions urgentes d'actualité, abordant des aspects cruciaux de la vie sociale et économique du citoyen et de l'entreprise marocaine. En outre, la Chambre des conseillers a consacré une séance spécifique, en coordination avec le secteur gouvernemental chargé de l'eau, pour discuter de la situation préoccupante des ressources hydriques dans le Royaume et des mesures gouvernementales urgentes pour y remédier.