La défense d'un des cinq accusés impliqués dans le tragique meurtre du jeune Badr, qui a profondément secoué la capitale économique l'été dernier, a récemment plaidé en faveur de la libération provisoire du gendre de « Ould Lefchouch« . Cette requête a été formulée devant la chambre criminelle de la Cour d'appel, étayée par la considération des garanties de sa présence lors des procédures judiciaires. Ainsi, et selon les informations obtenues par Hespress, la défense a fermement rejeté la demande de réparation civile, en soutenant que le détenu avait activement contribué au crime en facilitant le déplacement des accusés et leur fuite vers la ville de Laâyoune, avant d'être appréhendés par les autorités sécuritaires. Lors de la deuxième séance du procès, qui s'est tenue ce mardi matin dans la salle numéro 8 de la Chambre criminelle de Casablanca, la cour, présidée par le juge Ali Tarchi, a décidé de reporter la délibération sur la demande de libération provisoire à la fin de la séance, la repoussant ainsi jusqu'au 13 février prochain. Photo : Said Mouflih Comme observé par Hespress, la salle était comble de proches et d'amis du regretté Badr, témoignant de l'émotion et de l'importance entourant cette affaire. Au cours de cette séance, un groupe d'avocats s'est présenté pour représenter les accusés, tandis que d'autres ont choisi de se retirer de leur représentation. La cour a reporté l'examen du dossier, qui suscite un vif intérêt, afin de permettre aux avocats de préparer adéquatement leur défense. La prochaine audience, après avoir confirmé l'identité des accusés lors de la séance d'aujourd'hui, marquera le début du procès, avec la présentation des plaidoyers formels. Il est important de rappeler que cinq individus font l'objet de poursuites dans cette affaire, accusés d'avoir délibérément écrasé la victime, Badr, avec un véhicule, un acte tragique qui a été largement diffusé sur les réseaux sociaux. Les cinq accusés ont été appréhendés à Laâyoune alors qu'ils tentaient de fuir à l'étranger, environ 35 heures après la commission du crime.