Le Maroc a récemment exprimé son vif intérêt à accroître ses importations d'ovins en provenance de Roumanie dès l'année prochaine. Selon un communiqué émanant de l'Agence nationale de la santé vétérinaire et de la sécurité alimentaire de Roumanie, des discussions substantielles sur ce sujet ont été initiées ce mois-ci au sein d'une délégation composée de représentants des deux pays. La délégation marocaine, dirigée de manière éloquente par Abdellah Janati, Directeur Général de l'Office national de la sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA), a été chaleureusement accueillie la semaine dernière par le chef de l'Agence roumaine. La déclaration conjointe souligne l'importance particulière de la visite de la délégation marocaine pour le renforcement des relations bilatérales entre Rabat et Bucarest, spécifiquement dans le domaine crucial de l'agriculture. L'Agence roumaine a mis en avant le vif intérêt manifesté par le Maroc pour la continuation et l'expansion de ses importations d'ovins en provenance de Roumanie. Selon cette source autorisée, les exportations roumaines d'ovins vers le Maroc sont prévues pour être multipliées par dix d'ici 2024, représentant ainsi une croissance significative par rapport à l'année en cours. x Publicité Le communiqué fait également état de l'expression d'intérêt de la délégation marocaine pour l'importation de viandes rouges, d'engrais et de fourrage animal. Les membres de la délégation prévoient prochainement des visites à plusieurs fermes et abattoirs dans différentes régions roumaines. Ils partagent la conviction que la coopération renouvelée entre les deux parties ouvre des perspectives prometteuses pour les exportateurs roumains, consolidant ainsi leur position sur le marché international, tout en attestant de la qualité élevée des produits roumains. Au cours de l'année précédente, en préparation de la fête de l'Aïd al-Adha, le Royaume du Maroc a importé des milliers de têtes d'ovins en provenance de Roumanie, ainsi que d'Espagne. Cette initiative stratégique visait à renforcer l'offre intérieure de sacrifices, à alléger les coûts pour les familles marocaines, et à faire face aux défis découlant des vagues de sécheresse ayant eu un impact négatif sur l'offre nationale d'ovins.