Dans le cadre des efforts continus visant à neutraliser les dangers des menaces terroristes, le Bureau Central d'Investigations Judiciaires (BCIJ) a procédé, sur la base de renseignements fournis par les services de la Direction Générale de la Surveillance du Territoire national (DGST), à l'interpellation, ce jeudi tôt dans la matinée, de quatre individus âgés de 25 à 32 ans, pour leur implication présumée dans la préparation de dangereux projets terroristes visant à porter atteinte à la sécurité et à la stabilité du Royaume. Les éléments de la Force spéciale de la DGST ont entamé les procédures d'intervention et d'interpellation dans le cadre d'opérations séparées, ayant ciblé les suspects dans les lieux où ils s'activent dans les villes de Tanger, Tétouan et Inezgane Ait Melloul, a indiqué la DGST dans un communiqué. Les perquisitions effectuées aux domiciles des mis en cause ont permis la saisie de matériels électroniques, d'armes blanches, de documents faisant l'apologie de l'idéologie de « Daech », d'un manuscrit relatif aux modes permettant de rejoindre les camps de cette organisation dans la région du Sahel, ainsi que d'une série de photos documentant les attaques terroristes menées par les factions de cette organisation et appelant ses partisans à combattre dans ses rangs, outre une publication sur les règles de l'action secrète des organisations terroristes, a précisé la même source. Selon les données préliminaires de l'enquête, les suspects, qui ont prêté allégeance au prétendu calife de « Daech », avaient l'intention d'exécuter des projets terroristes visant des installations vitales et des institutions sécuritaires dans le cadre des opérations du « terrorisme individuel », a souligné le communiqué, notant que les recherches ont également révélé que l'un des suspects a suivi des entraînements dans des zones montagneuses et forestières dans le cadre des préparatifs pour exécuter son plan terroriste. Les données préliminaires montrent aussi que l'un des suspects a tenté de rejoindre l'une des branches de « Daech », notamment celle dans la région du Sahel et du Sahara, avant d'abandonner ce projet pour adhérer à un acte subversif à l'intérieur du territoire national, au service de l'agenda de cette organisation terroriste. Les mis en cause ont été placés en garde à vue pour les besoins de l'enquête judiciaire menée par le BCIJ sous la supervision du parquet compétent chargé des affaires du terrorisme, en vue d'identifier tous leurs plans et projets terroristes et d'élucider les ramifications et les liens éventuels de ces individus avec les organisations terroristes à l'étranger. Cette opération sécuritaire intervient dans un contexte marqué par la montée croissante des menaces que représentent « Daech » et les autres organisations terroristes à travers le monde, notamment avec la récurrence des appels à l'incitation lancés par ces organisations.