La ministre de la Transition numérique, Ghita Mezzour, a loué les efforts du Maroc en matière de technologie et d'infrastructures qui ont fait du royaume une force africaine, lors du GITEX Global 2023 à Dubai. Au deuxième jour du salon mondial technologie numérique « GITEX Global 2023 » dans sa 43ème édition, des personnalités et de décideurs africains dans le domaine du numérique se sont réunis pour partager leur expérience. Les échanges ont essentiellement tourné autour des opportunités d'investissement en Afrique et les perspectives de son développement. Le continent africain est devenu le plus prometteur sur les plans démographique, économique et numérique. Autour d'une table ronde, plusieurs éminentes personnalités à l'instar de Ghita Mezzour, de Sahar Nasr, experte économique et ancienne Ministre de l'Investissement et de la Coopération d'Egypte, Aurélie Adam Soule, ministre du Numérique et de la Numérisation du Bénin, ainsi que Kadri Opfemi Ahmzat, Gouverneur adjoint de l'État de Lagos au Nigeria, ont discuté des opportunités et perspectives de développements dans leur pays respectif. Ces pays en particulier sont considérés comme des nouvelles économies émergentes et se positionnent en chefs de file du développement continental et sont des exemples de leadership en Afrique. Pour ce qui est du Maroc, Ghita Mezzour a déclaré que « la vision de développement portée par le Roi Mohammed VI propulse le modèle marocain sur le devant de la scène africaine », notant que le Royaume figure parmi « les vingt premiers pays au monde les plus actifs en matière de connectivité maritime », rappelant ce dont témoignent les récents classements internationaux qui placent le port de Tanger Med au quatrième rang des plus grands ports à conteneurs du monde. La ministre a aussi souligné que « le Maroc a amélioré ses infrastructures au cours des vingt dernières années sous la direction du Roi Mohammed VI, et offre également des délais d'accès compétitifs à des marchés importants, rappelant que le royaume dispose de 1.800 km de voies ferrées équipées, et d'une infrastructure qui permet une connectivité aérienne régulière avec le monde à travers 16 aéroports au Maroc, dont 12 aéroports internationaux, en plus d'être « le plus grand exportateur de pièces détachées automobiles de l'Union européenne ». La séance, à laquelle a participé Hespress, s'est concentrée, selon ce qu'a annoncé sa modératrice, Manal Bernoussi, sur « l'opportunité qu'offre la transformation potentielle massive de l'infrastructure de communication (connectivité) physique et virtuelle, en plus de la mobilité dans les villes du futur », soulignant que « ces projets peuvent faciliter la vie des citoyens ordinaires, du travail des entreprises, en plus d'augmenter la croissance économique en libérant les ressources naturelles et en créant des opportunités d'emploi pour la population locale. Citant les progrès réalisés par le Maroc dans les domaines de la communication numérique et technologique, la ministre Ghita Mezzour, a souligné que le niveau de connectivité Internet a atteint les 90% au Maroc, sans oublier des initiatives dans le cadre de l'amélioration des services administratifs rendus aux citoyens et aux entreprises et plus de 80 000 ingénieurs informatiques formés chaque année. Elle a poursuivi en affirmant : « Grâce à cette amélioration des technologies de l'information et de la communication, les Marocains utilisent la technologie à grande échelle... et la numérisation est présente plus que jamais dans la vie de chacun, que ce soit dans les grandes villes ou dans les villages » et elle se fait aussi pour la création d'entreprise qui est digitalisée aujourd'hui. Enfin, la ministre de la Transition numérique a eu un mot pour les capacités organisationnelles et de la qualité des services au Maroc, en indiquant que « l'organisation de manifestations internationales d'envergure mondiale n'est plus étrangère au Royaume du Maroc, chargé d'histoire », citant l'organisation de grands événements passés ou à venir, à l'instar de la COP22 de Marrakech, plus récemment les réunions annuelles de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international la semaine dernière, avec la perspective de voir organiser la CAN 2025 et la Coupe du monde 2030.