Le ministère de l'Équipement et de l'Eau, en collaboration avec le ministère de l'Aménagement du Territoire National, de l'Urbanisme, de l'Habitat et de la Politique de la Ville, a tenu une réunion de communication avec les leaders des représentations professionnelles du secteur de la construction et des travaux publics, consacrée à la reconstruction des zones impactées par le séisme d'Al Haouz. Sous la direction de Nizar Baraka, ministre de l'Équipement et de l'Eau, cette réunion vise à instaurer un dialogue avec ces représentations professionnelles concernant les initiatives entreprises par le ministère pour lever l'isolement des zones touchées, faciliter leur accessibilité et discuter de toutes les propositions de solutions novatrices en vue de concevoir le programme gouvernemental intégré. Ce dernier relève des compétences des deux ministères et a pour ambition de reconstruire les zones sinistrées, conformément aux Hautes Instructions Royales. Face aux fortes attentes liées à la réparation des dommages et au développement des zones touchées, le ministre a souligné que toutes les parties prenantes du secteur de la construction et des travaux publics ont des attentes élevées. Il est impératif d'unir les efforts de chacun, en fonction de son rôle et de sa spécialisation, avec le sérieux requis pour garantir une reconstruction sécurisée qui stimulera le développement de ces zones et abordera les conséquences du séisme. Cela exige une réflexion stratégique et des compétences en ingénierie qui couvrent plusieurs aspects, notamment l'approvisionnement en matériaux de construction en quantité suffisante et de la qualité requise pour éviter les spéculations et toute flambée des prix. Lors de son intervention, le secrétaire général du ministère de l'Aménagement du Territoire National, a souligné l'impératif de l'implication des professionnels du secteur de la construction dans les opérations de reconstruction des zones touchées, en tenant compte des besoins des habitants concernés et en respectant les normes d'ingénierie et architecturales qui correspondent au patrimoine de ces zones, tout en préservant les caractéristiques de leurs bâtiments. Les représentants des divers professionnels de la construction et des travaux publics, comprenant des bureaux d'ingénierie, des cabinets de consultation, des architectes, des topographes, des laboratoires de construction et de contrôle, ainsi que des entreprises du secteur, ont exprimé leur engagement inébranlable à apporter leur soutien à la mise en œuvre du programme d'urgence de logement et de reconstruction, en étroite coordination avec l'ensemble des composants du gouvernement. Leur contribution se matérialisera par l'apport d'expertises nécessaires pour évaluer les dommages subis par les bâtiments et les infrastructures, la proposition de conceptions innovantes intégrant des technologies modernes en adéquation avec les caractéristiques architecturales locales, ainsi que l'examen de la possibilité de réutiliser les matériaux de construction locaux issus des débris, dans le cadre d'une approche d'économie circulaire. Cela inclut notamment d'assurer la disponibilité d'un stock adéquat de matériaux de construction qui seront sécurisés et dont les prix seront stabilisés pour la reconstruction des zones touchées, de préparer une étude topographique ainsi que des images aériennes de référence des endroits sinistrés avant et après le déblaiement et d'accompagner les habitants, tout en les impliquant à toutes les étapes de la construction par le biais de la formation et de la sensibilisation. En ce sens, Baraka a appelé à examiner les solutions technologiques innovantes dans le domaine de la construction et à revoir les normes techniques et les textes réglementaires pour renforcer leur capacité à faire face à d'éventuels séismes. Il a également insisté sur la nécessité de maintenir la dynamique de la mobilisation collective afin de coordonner les interventions sur le terrain selon une bonne gouvernance, garantissant la qualité de la construction et le respect des délais, en tenant compte des contraintes liées aux changements climatiques et aux spécificités des régions touchées, conformément aux directives royales.