Après le Royaume-Uni, le gouvernement canadien a également émis une mise en garde à l'attention de ses citoyens envisageant de se rendre au Maroc en leur demandant d'éviter d'approcher les frontières avec l'Algérie. Cette alerte fait suite à l'incident tragique qui a vu deux ressortissants franco-marocains perdre la vie suite à des tirs à bout portant des gardes-côtes algériens, après que leur jet-ski ait dérivé dans les eaux territoriales algériennes. Dans son communiqué, le gouvernement canadien a spécifiquement insisté sur la nécessité d'éviter la proximité de la frontière maroco-algérienne. Il a souligné que les frontières avec l'Algérie sont actuellement fermées, mettant en garde contre toute tentative d'entrée en Algérie par voie terrestre ou maritime. L'autorité canadienne a également conseillé d'éviter de naviguer près des frontières maritimes pour prévenir tout incident. Il est important de noter que cette mise en garde canadienne fait écho à un avertissement similaire émis par le gouvernement britannique, destiné à ses ressortissants envisageant de passer des vacances au Maroc. Le ministère britannique des Affaires étrangères a rappelé que les frontières entre le Maroc et l'Algérie s'étendent jusqu'à la mer, et il a recommandé aux voyageurs se trouvant à bord de bateaux ou louant des jet-skis de bien connaître l'emplacement des frontières maritimes et de rester clairement dans les eaux territoriales marocaines. L'importance de disposer de suffisamment de carburant pour regagner la côte a également été soulignée. L'incident tragique en question a eu lieu sur les côtes algériennes, qui partagent une frontière avec le Maroc au nord-ouest du pays. Deux franco-marocains, accompagnés de deux autres membres de leur famille, se sont égarés en jet-ski, finissant involontairement du côté algérien, où ils ont été confrontés à une violente réaction, sur fond de montée de la haine de l'Algérie contre le Maroc, alimenté par les médias et la politique algérienne depuis l'élection du président Abdelmadjid Tebboune. Après un silence initial sur cet incident, le ministère de la Défense nationale algérien a finalement rompu son mutisme, obligé de réagir face à l'ampleur de cette tuerie qui a fait le tour du monde. Selon leurs déclarations relayées par les médias algériens, une unité de garde-côtes aurait intercepté trois jet-skis pénétrant dans les eaux territoriales algériennes lors d'une patrouille de surveillance. Selon leur version des faits, qui disculpe les gardes côtes algériens et n'admettant pas leurs torts. La version algérienne ne se tient pas, elle indique que des avertissements verbaux et les ordres d'arrêt auraient été ignorés par les occupants des jet-skis et les gardes-côtes ont été contraints de tirer des coups de feu d'avertissements et d'ouvrir le feu.