Le ministère de la Santé et de la Protection Sociale a affirmé, vendredi, qu'il suit de manière constante la situation épidémiologique dans le pays, soulignant la nécessité de compléter les doses de vaccination pour renforcer l'immunité contre la COVID-19. Bien que le Royaume connaît une situation épidémiologique stable, et qu'aucun cas de maladie liée au nouveau sous-variant d'Omicron EG.5.1, également connu sous le nom de la souche Eris, n'ait été signalé jusqu'à présent, le ministère a consulté le comité scientifique de la COVID-19 afin d'évaluer les risques à l'échelle nationale et de fournir les recommandations nécessaires, dans le cadre de la vigilance épidémiologique et de la préparation continue du Centre National des Opérations d'Urgence de Santé Publique, précise un communiqué du département d'Ait Taleb. Selon la même source, l'évaluation a conclu que la propagation du sous-variant (EG.5.1) ainsi que l'émergence d'une nouvelle vague au sein du Royaume restent des scénarios possibles. Cette situation pourrait entraîner l'enregistrement de quelques cas sévères, voire de décès, notamment parmi les personnes âgées et celles ayant une immunité affaiblie ou des maladies chroniques. Par conséquent, le ministère de la Santé et de la Protection Sociale et le Comité Scientifique National, réitèrent l'appel à la nécessité de compléter les doses de vaccination afin de renforcer l'immunité contre les formes graves de la COVID-19. Ils encouragent également les personnes manifestant des symptômes respiratoires à porter un masque, à suspendre leurs activités professionnelles ou sociales, et à se rendre dans les établissements de santé pour obtenir un diagnostic et un traitement adéquats, tout en évitant tout contact avec autrui. Le communiqué souligne que ces dernières semaines ont vu l'émergence de cette souche dans plusieurs pays à travers le monde. Cependant, l'ampleur de sa gravité n'a pas encore été déterminée par l'Organisation Mondiale de la Santé. Le ministère rappelle que bien que l'état d'urgence sanitaire mondial pour la COVID-19 ait été levé en mai dernier, l'Organisation continue de considérer la situation comme une menace pour la santé publique en raison de la probabilité de propagation de nouvelles variantes et sous-variantes.