La manifestation des « gilets jaunes » samedi 24 novembre à Paris sur les Champs-Elysées, émaillée de violences, a donné lieu à 103 interpellations, dont 101 personnes ont été placées en garde à vue. La Préfecture de police de Paris a indiqué ce dimanche 25 novembre, que lors de la deuxième grande journée de mobilisation des « gilets jaunes » samedi, le rassemblement parisien sur l'avenue des Champs-Elysées – qui est en partie interdite à toute manifestation – a été marqué par des heurts jusqu'en début de soirée. Jets de projectiles, feux de barricades de barrières de chantiers: des manifestants se sont opposés aux forces de l'ordre qui ont répliqué par des tirs de gaz lacrymogène et des lances à eau. Des pompiers sont intervenus pour éteindre des feux de barricades. Les heurts ont fait 24 blessés, dont 5 dans les forces de l'ordre, selon la même source. A Paris, « les dégâts sont faibles, ils sont matériels, c'est l'essentiel », avait estimé samedi le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner, qui a attribué les violences à des « séditieux » de « l'ultradroite » répondant à l'appel de la cheffe de file de l'extrême droite française, Marine Le Pen.