Face à un pouvoir qu'ils jugent sourd à leurs demandes, les "gilets jaunes" lancent samedi 1er décembre "l'acte 3" de leur mobilisation contre la hausse des carburants. Une démonstration de force après des journées de contestation agitées sur les Champs-Elysées, où 101 personnes ont été placées en garde à vue. les «gilets jaunes» passent à la vitesse supérieure. Dimanche, sur leur compte officiel Facebook, les "gilets jaunes" entendent vouloir passer à l'"Acte 3" samedi 1er décembre, à "14 heures sur les Champs-Elysées". Avec pour revendication d'"exiger" d'Emmanuel Macron notamment "plus de pouvoir d'achat, l'annulation des taxes sur les carburants". "Sinon, En Marche vers la démission de Macron", peut-on lire sur la publication. Une Information démentie par le porte-parole des "gilets jaunes" en région toulousaine. Benjamin Cauchy a affirmé qu'il n'existait pas d'acte 3 du mouvement. 103 interpellations ont eu lieu samedi, deuxième journée de grande mobilisation. Jets de projectiles, feux de barricades de barrières de chantiers : des manifestants se sont opposés aux forces de l'ordre qui ont répliqué par des tirs de gaz lacrymogène et des lances à eau. Les heurts ont fait 24 blessés, dont 5 côté forces de l'ordre, 103 personnes ont été interpellées, dont 101 placées en garde à vue, selon la Préfecture de police. 106.301 "gilets jaunes" ont été recensés samedi à 17 heures dans toute la France, contre 282.710 à la même heure lors de la première journée de manifestations le 17 novembre, a dénombré le ministre, évoquant un "fort affaiblissement de la mobilisation". Soulignons que les gilets jaunes se mobilisent depuis plusieurs semaines pour réclamer notamment la suppression de la hausse des taxes sur les carburants, la vie chère et "l'injustice sociale et fiscale".