En présence d'officiers militaires marocains et américains, le siège principal du Commandement de la Région Sud à Agadir s'est transformé en ce jeudi, en scène de simulation d'opérations d'intervention contre la menace des armes de destruction massive. L'exercice s'est déroulé sur un terrain de football du siège de l'État-Major de la Zone Sud et visait notamment à évaluer les capacités de réponse et de réactivité de L'Unité de Secours et Sauvetage des Forces Armées Royales (USS-FAR) face à une attaque NRBC (Nucléaire, Radiologique, Biologique et Chimique), en coopération étroite avec les intervenants américains dans le domaine de réponse Nucléaire, Radiologique, Biologique, Chimique et explosif (NRBCE). Lors cet exercice, l'équipe de neutralisation et destruction des engins explosifs de l'USS des FAR a effectué une reconnaissance préliminaire à l'aide des robots et des équipements sophistiqués pour localiser l'engin explosif improvisé en toute sécurité et avec précision. Cette opération s'inscrit dans le cadre de l'exercice combiné maroco-américain "African Lion 2023" qui se tient conformément aux Hautes Instructions du Roi, Chef Suprême et Chef d'Etat-Major Général des FAR. Aussi en matière de gestion des catastrophes, un exercice de synthèse sur la lutte contre les armes de destruction massive s'est déroulé jeudi à Agadir, en vue d'évaluer la réactivité de l'USS-FAR pour faire face à une situation de crise présentant des risques NRBC. La 19ème session des manœuvres « African Lion 2023 », faut-il le rappeler se poursuivront jusqu'au 16 juin. Elles se tiennent dans sept régions marocaines, Agadir, Tan-Tan, Mehbes, Tiznit, Kénitra, Benguérir et Tifnit. African Lion reste un rendez-vous annuel qui contribue à consolider la coopération militaire maroco-américaine et vise également à renforcer l'échange entre les forces armées de différents pays en vue de promouvoir la sécurité et la stabilité dans la région. Cela dit, à Agadir travers un exercice de terrain et de formation, a eu lieu au siège de l'État-Major de la Zone Sud et un « hélicoptère » de des Forces Royales Air FRA a été utilisé, pour l'évacuation sanitaire d'urgence. Des activités de travail conjoint entre les unités militaires marocaines et leurs homologues américaines se sont déroulées pour incarnant un premier scénario de l'exercice dénommé A « Face aux menaces des armes de destruction massive ». Hespress qui était présent à l'exercice s'inscrivant dans le cadre de la coopération militaire maroco-américaine sur « la gestion des catastrophes », a suivi les différentes étapes des méthodes pour affronter les nombreuses menaces de nature NCBR. L'exercice de cette année s'est principalement concentré sur « la conduite d'opérations de reconnaissance, l'isolement des armes de destruction massive improvisées et des dispositifs de diffusion radioactive, ainsi que l'élimination de la pollution NRBC ». Il visait également à « renforcer davantage les capacités opérationnelles et tactiques de la Société de défense nucléaire, biologique et chimique et de l'équipe de neutralisation des explosifs et munitions de l'Unité de secours et de sauvetage des Forces armées royales, pour faire face à une crise impliquant des risques NRBCE » . Des moyens communs ont été utilisés afin d'atteindre les objectifs représentés par « l'évaluation du niveau d'interopérabilité avec les différents acteurs des deux côtés dans le domaine de la réponse NRBCE, ainsi que la coordination des tests et la communication entre les différentes parties prenantes. Dans ce contexte la procédures d'analyse, d'emballage et de transport des échantillons chimiques n'a pas été en reste tout comme l'exercice « Développer des procédures pour contrer les engins explosifs improvisés » avec « déploiement et mise en œuvre d'équipements de neutralisation des explosifs et munitions (utilisation de combinaisons d'intervention, rayons X, robots, pistolet perturbateur, etc.) ». Cette formation s'est déroulée sur « les procédures de secours médicaux urgents, en mobilisant un hélicoptère militaire de la Royal Air Force pour des interventions de neutralisation des explosifs et munitions ». L'étape suivante a porté sur « le tri des sinistrés et leur regroupement au niveau du point de rassemblement ». Puis on a d'accélérer les opérations de « nettoyage d'urgence des sinistrés, et d'évacuation sanitaire d'urgence des sinistrés par voie aérienne ». L'exercice comprenait en outre « le transport des victimes vers le site de déminage complet et la réalisation du déminage technique des interventions de neutralisation des explosifs et munitions et du déminage technique et collectif ». Les structures opérationnelles de l'exercice de lutte contre la menace des armes radiologiques étaient divisées, en quatre cellules, Logistique, Planification, Scientifique et Opérationnelle. Les équipes d'intervention, se sont organisées en 5 équipes avec diverses tâches. Il s'agit « de l'équipe de reconnaissance, d'échantillonnage, de décontamination complète, technique de décontamination et de de neutralisation et de détonation des engins explosifs.