« GITEX Africa » place le continent au premier plan, en consécration de la vision clairvoyante du Roi Mohammed VI en faveur de l'établissement d'un partenariat stratégique pour un continent prospère, a affirmé, mercredi à Marrakech, le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch. « Le Royaume du Maroc est fier d'accueillir ce prestigieux salon africain eu égard aux significations profondes que revêt cet événement qui place le continent africain au premier plan, en consécration de la vision clairvoyante de SM le Roi Mohammed VI visant à établir un partenariat stratégique entre les différents acteurs en faveur d'un continent prospère, intégré et solidaire, à travers le renforcement des liens et des échanges entre les pays africains, la promotion de leur potentiel prometteur et la consolidation des bases d'une économie africaine solide et durable », a indiqué Akhannouch qui s'exprimait à l'ouverture de cet événement phare. Cette manifestation de grande envergure qui illustre la richesse culturelle, le rayonnement civilisationnel et la dynamique continue que connaît le Royaume, constitue une occasion pour mettre en lumière le potentiel prometteur dont regorge le continent et les efforts soutenus déployés pour le développement des compétences dans les domaines de la technologie et de l'innovation, a-t-il expliqué. Et de poursuivre que le Maroc adhère pleinement à la dynamique numérique dictée par la mondialisation et demeure déterminé à renforcer sa position en tant que pôle de la digitalisation afin d'accélérer le développement économique et social du Royaume, et à consolider davantage ses relations économiques avec le reste du monde, conformément à la vision éclairée du Roi. « Nous aspirons à garantir des services numériques publics aux citoyens, aux entreprises et aux entrepreneurs. Nous oeuvrons également à créer un écosystème approprié pour les start-up innovantes et les petites et moyennes entreprises, et à offrir une plateforme dédiée à la production et à l'encouragement des talents dans ce domaine », a-t-il dit. Alors que « nous entamons la mise en œuvre de cette feuille de route », l'organisation de cette première édition du « GITEX AFRICA » au Maroc vient conforter les efforts consentis par le Royaume pour la réalisation de ces aspirations, a ajouté Akhannouch. A l'instar du « GITEX Global », qui se tient à Dubaï depuis plus de 40 ans, « GITEX Africa » se veut une plate-forme internationale de technologie de pointe pour l'ensemble des acteurs en Afrique, des secteurs privé et public, a-t-il noté, relevant que cet événement connaît la participation de plus de 900 entreprises, plus de 250 conférenciers et plus de 100 institutions gouvernementales. Soulignant que les entreprises et économies africaines vivent au rythme d'une transformation numérique tangible comme en témoigne la forte hausse (4,5 fois plus) des investissements dans les start-up entre 2018 et 2022, le chef du gouvernement a expliqué que cette cadence effrénée de la numérisation est attribuable à la pandémie de la Covid-19 et à ses répercussions, car il a fallu s'adapter aux exigences de cette période en termes de modes de consommation, de production, de communication et de travail. L'Afrique a œuvré à consolider sa position en tant que terrain fertile et espace propice qui soutient l'innovation et le développement des talents et des compétences, grâce à ses richesses naturelles, à l'énergie de sa jeunesse et à ses multiples et diverses potentialités économiques, a noté Akhannouch, expliquant qu'à la lumière des agitations économiques et des mutations profondes que vit le monde, la technologie est devenue un levier essentiel pour le développement économique à l'international. Il a, dans ce sens, fait savoir qu'après avoir enregistré la création de la première startup émergente avec un capital dépassant un milliard de dollars en 2016, l'Afrique compte désormais une dizaine de startups licornes à travers le continent, ajoutant que ce saut qualitatif incarne l'attractivité tangible d'investir dans des startups en Afrique pour les investisseurs internationaux et les leaders mondiaux en technologie. Il a, d'autre part, indiqué que le « GITEX AFRICA » constitue une plateforme unique pour échanger sur les principales opportunités et les potentialités à même de faire du continent africain à la fois un consommateur et un producteur de numérisation, mettant l'accent sur l'encouragement de l'innovation et de l'investissement dans ce domaine afin de favoriser l'émergence d'entreprises licornes, de start-ups et de petites et moyennes entreprises innovantes, ainsi que sur le soutien des innovations technologiques dans des secteurs prometteurs à l'instar de l'intelligence artificielle, la cybersécurité et la protection des données personnelles. Et d'ajouter que la réalisation de cette transformation numérique requiert, d'une part, un climat d'affaires idoine et une gouvernance appropriée à même d'attirer les investisseurs et, d'autre part, des investissements efficaces dans une infrastructure numérique fiable et inclusive. « La finalité de la numérisation demeure d'améliorer la relation du citoyen avec l'administration », a-t-il soutenu, avant de conclure que la gouvernance moderne passe par la digitalisation, d'où la nécessité de faciliter l'accès des citoyens aux services publics et de créer une administration transparente. Portée par l'Agence de Développement du Digital (ADD) sous la tutelle du ministère de la Transition Numérique et de la Réforme de l'Administration, cette rencontre réunit, trois jours durant, des dirigeants des secteurs public et privé, des décideurs politiques, des investisseurs et des universitaires pour des échanges intensifs entre les secteurs public et privé de la future plus grande économie numérique du monde. Plus grand événement d'entrepreneuriat en Afrique, « GITEX Africa » est une initiative de GITEX GLOBAL à Dubaï, le plus grand Salon mondial de la technologie et des start-up, classé comme le meilleur au monde par les dirigeants mondiaux de la technologie, et qui fait escale dans cette première édition au Maroc, retraçant ainsi son engagement pour accélérer le développement des infrastructures numériques en Afrique.