Une chaîne de télévision algérienne fait actuellement l'objet d'une vague de moquerie sur les médias sociaux, après avoir diffusé une soirée de musique andalouse organisée au Maroc en 2019, en l'attribuant faussement au patrimoine algérien. En effet, la chaîne est accusée de s'approprier un événement de musique andalouse qui s'est déroulé dans un théâtre marocain, et de le promouvoir dans le cadre d'un événement musical algérien intitulé « Musique andalouse, patrimoine algérien ». Le concert a été joué par l'Orchestre marocain de Fès, l'ensemble des artistes marocains sont apparus avec des tenues traditionnelles marocaines, notamment des caftans et des djellabas. Mais ce n'est qu'un épisode d'une longue série d'appropriations culturelles qui a touché également des artisans marocains qui se sont retrouvés dans des chaînes algériennes, sans leur consentement. C'est le cas notamment du Maalem du Zelij marocain, Driss Sakhi, originaire de Fès, qui a vu son reportage avec une chaîne marocaine, être repris par les médias algériens. Ibn Khaldoun, Tarik Ibn Ziyad, Le Zelij, Caftan, Amlou, Andalousi, Malhoun... La guerre diplomatique semble être passée à un conflit culturel contre le Maroc, qui vise à s'accaparer toute la beauté de la culture marocaine.