Les «Nuits du Ramadan» seront célébrées à El Jadida par six concerts qui vont puiser dans le riche répertoire musical spirituel et traditionnel marocain. Organisées par l'Alliance franco-marocaine d'El Jadida en partenariat avec la Direction régionale de la culture des Doukkala-Abda, ces nuits seront un rendez-vous ouvert, un moment de partage et d'échange autour de ces musiques. Les concerts, qui seront gratuits et ouverts à tous, se dérouleront en plein air, dans le site magnifique des Terrasses de la Citerne portugaise, à partir de 21h00. Est également prévu, dans le cadre de la musique Al Andaloussi, une prestation du Groupe Al Assala (El Jadida), le vendredi 12 septembre. Cette formation sera dirigée par Abdelkébir Koumtali et parrainée par le Conservatoire Al Mawcily Académia qui redonne à la musique arabo-andalouse ses lettres de noblesse dans la ville d'El Jadida grâce au talent et au dévouement de ses membres. S'agissant des Hmadcha, un concert du Maâlem Hassan El Boukhari (Safi) est programmé pour le samedi 13 septembre. Ce groupe, qui se situe dans la lignée de la Tarika Hamdouchiha fondée par Sidi Ali Ben Hamdouch, perpétue les traditions musicales de cette confrérie et participe souvent aux émissions des chaînes nationales et dernièrement au Festival de la musique des Confréries (Safi). Concernant le répertoire « Gnaoua », Maâlem Bouchaïb Boukemli (El Jadida) présentera sa prestation, le vendredi 19 septembre. Elève du moukkadem Abdelrhâni Chfakchi de Kénitra, Maâlem Bouchaïb Boukemli a fondé son groupe «Ouled Houssa» en 2004. Influencé par le grand Maâlem Hamida Bousso, son style de musique gnaoua reste ancré dans le pur rythme marsaoui. Un autre Maâlem gnaoui , Abdellah Guinea (Essaouira), est prévu pour le samedi 20 septembre. Dès l'âge de 12 ans, Maâlem Abdellah Guinea, descendant d'une brillante lignée de maâlems, accompagnait son père, Boubker, dans les lilas (nuits) où il révélait des dons prodigieux. S'étant toujours voué corps et âme à cette musique, à 16 ans, il est sacré maâlem. Enfin, dans le registre «Malhoune» sont programmées les «Hdarate» (Essaouira), le vendredi 3 octobre. Fortement imprégnée de spiritualité, leur musique est une incantation dont l'instrument principal est le bendir. Par le biais du dekr (incantation), s'installe la hadra (la présence), un sentiment d'élévation, d'amour et de paix intérieure. Le samedi 4 octobre sera marqué par la prestation du groupe Hamed Ben Rkia (Azzemmour). Cette formation est dirigée par Abdelmajid Rahimi qui perpétue la tradition du malhoune dans la ville d'Azemmour et dans le Royaume par sa participation à de grands festivals.