Le journaliste Rachid M'barki, qui officiait à la chaine française BFM TV jusqu'à son licenciement dans la cadre d'une offensive contre le Maroc, est passé devant une commission d'enquête sur les ingérences étrangères de l'Assemblée nationale en France. Le journaliste, touché par cette campagne de calomnie, a affirmé qu'il n'a jamais été payé par le Maroc pour diffuser des informations. Licencié par le directeur de la chaine, Marc Olivier Fogiel, alors qu'il officiait pour le « Journal de la nuit » et travaillait à BFM TV depuis son lancement sans avoir jamais eu de problème d'éthique ou de déontologie, Rachid M'barki a livré sa version des faits sur les soupçons d'ingérence du Maroc dans la chaine et dénoncé le complot dont il a été victime. L'affaire Rachid M'barki qui ressemble étrangement à l'affaire Dreyfus, est le résultat de l'enchevêtrement de plusieurs éléments dont les plus saillants sont les relations fourbes entretenues entre Emmanuel Macron et l'Algérie, et la campagne menée contre le Maroc qui se devait d'avoir des boucs émissaires médiatisés. Les scandales d'espionnages au logiciel Pegasus révélés par des médias français ciblant directement le Maroc et taisant les clients européens du logiciel, amplifiés par la force d'un consortium de médias, caisse de résonnance de cette affaire, ressemblent en tous points à la prétendue enquête incriminant le journaliste Rachid M'Barki, révélée toujours par le même consortium Forbidden Stories. Le deuxième point en commun entre les deux affaires se trouve dans l'origine des principaux acteurs, le Maroc et la France. Enfin, le troisième point en commun, revient à la pomme de discorde entre le Maroc et la France: Le Sahara. « Dès lors que le sujet du Maroc et de mon expression Sahara marocain a pris l'ampleur qu'on a connu, je suis, soudainement comme par enchantement, devenu journaliste franco-marocain. Avant cela, personne n'avait fait référence à mes origines dans la presse », a déclaré Rachid M'barki, précisant qu'on lui a toujours demandé ses origines, parce que lui-même n'avait jamais mis en avant ses origines marocaines et qu'il se définit comme « un pur produit de la République ». L'origine de ce scandale qui a entaché la carrière du journaliste, était bel et bien son utilisation de l'expression « Sahara marocain » pour parler d'une actualité qui s'est déroulée à Dakhla, dans le sud marocain. « Ce jour-là, il y avait une actualité concernant ce forum économique entre le Maroc et l'Espagne qui s'ouvrait dans la ville de Dakhla, qui se trouve au sud du Maroc, dans le Sahara. C'était le jour de l'ouverture de ce forum économique. Pour moi, c'est une actualité », a-t-il rappelé, soulignant que l'utilisation de cette expression découle justement du fait que l'Espagne a reconnu le Sahara marocain après une crise diplomatique entre les deux pays. Le journaliste est revenu sur sa carrière détruite en l'espace de deux semaines, entre le premier article qui a évoqué une ingérence du Maroc et son licenciement par la direction de la chaine. « C'est le temps du lynchage médiatique en règle dont j'ai fait l'objet », a soutenu Rachid M'Barki. « Le Maroc ne m'a jamais donné un seul centime pour dire quoi que ce soit », a-t-il affirmé, expliquant le fond de sa pensée: « Le Maroc est un grand pays, souverain, qui n'a besoin de personne pour défendre ses intérêts, et surtout pas de petits télégraphistes ».