L'entraîneur franco-bosnien Vahid Halilhodzic a estimé qu'on lui avait « enlevé sa fierté » en le démettant de ses fonctions de sélectionneur du Maroc cet été et en le privant du Mondial 2022 où les Lions de l'Atlas ont brillé. « Ils m'ont enlevé ma fierté. Je ne peux pas oublier ça, ni leur pardonner. Parce que ça aurait dû être aussi mes adieux à la carrière d'entraîneur », a dit Halilhodzic, 70 ans, au site d'information croate tportal.hr. Le Maroc, dirigé par Walid Regragui, a été la première équipe africaine à atteindre les demi-finales d'un Mondial en éliminant notamment l'Espagne et le Portugal. Halilhodzic a déclaré que même l'hommage que son successeur lui a rendu « ne pouvait guérir son amertume ni compenser ce qu'(il) a raté avec tournoi ». En poste depuis 2019, l'ancien entraîneur du PSG a dû quitter son poste au Maroc en août en raison notamment d'un différend avec l'attaquant vedette Hakim Ziyech, qu'il avait exclu de l'équipe pour des « problèmes disciplinaires ». La Fédération royale marocaine de football (FRMF) avait alors évoqué une séparation « à l'amiable » en raison « de divergences de points de vue au sujet de la préparation des Lions de l'Atlas ».