Le parlement libanais a échoué, jeudi, pour la 7è fois à élire un nouveau président successeur de Michel Aoun, dont le mandat a pris fin le 31 octobre dernier. La séance s'est tenue après avoir atteint le quorum, qui requiert la présence de 86 députés sur un total de 128 membres que compte le Conseil. Cinquante députés ont voté blanc, tandis que 42 voix ont été attribuées au député Michel Moawad, soutenu par les forces libanaises dirigées par Samir Geagea et d'autres blocs, notamment le bloc du dirigeant druze, Walid Joumblatt, alors que 6 parlementaires ont voté pour l'historien et professeur universitaire, Issam Khalifa, avec un vote annulé. Le président de la Chambre des députés, Nabih Berri, a annoncé la tenue d'une nouvelle session jeudi prochain, pour élire un nouveau président du pays. Pour être élu au premier tour, le candidat doit obtenir une majorité des deux tiers, soit 86 voix, ou 65 voix lors d'un deuxième tour, le cas échéant. Selon la constitution, le président de la République est élu, au premier tour, au scrutin secret à la majorité des deux tiers des suffrages par la Chambre des députés et aux tours de scrutins suivants, la majorité absolue suffit.