Malgré les menaces du polisario, concurrents, sponsors et participants de la 14ème édition du Rallye Africa Eco Race jouissent pleinement des dunes et des pistes sablonneuses du Sahara et se trouvent actuellement en ce mercredi à Akjoujt en Mauritanie pour une étape en boucle (Akjoujt/ Akjoujt) de plus de 420 km de spéciale. Le rallye-raid international Africa Eco Race, créé en 2009 par la volonté de pays africains de maintenir un rallye sur le continent après le déplacement du Rallye Dakar en Amérique du Sud compte 550 participants et 212 véhicules (80 participent à la course) dans quatre catégories, à savoir les motos, les véhicules quatre roues motrices (4×4), les engins à mi-chemin entre le buggy et le quad (SSV) et les camions relie Monaco à Dakar en passant par le Maroc et la Mauritanie. Trente nationalités de tous les continents y sont représentées pour concourir douze jours d'aventure extrême durant, tous de surprises et de rebondissements sur une distance de plus de 6 000 km dont plus de 4 00 km de spéciale avant une arrivée à Dakar, au Lac Rose le 30 octobre. Il y eu un changement de la moitié du parcours par rapport à l'édition précédente d'avant Dame Covid. Cette dernière avait forcé le rallye à une pause de deux années. Cela étant, les équipages ont parcouru cinq étapes au Maroc, la première reliant Nador et Bousaid (605 km), la deuxième Bousaid et Tagounite (466 km), la troisième Tagounite et Assa (526 km), la quatrième reliant Assa et Es-Smara (455 km) et la cinquième étape entre Es-Smara et Dakhla (691 km) avant de traverser lundi 24 octobre, Guergarate, porte du Sahara marocain vers l'Afrique profonde. Ils ont pris alors la direction vers la ville de Chami en Mauritanie, après une escale, samedi 22 octobre, à Dakhla. Tout est bon sous le ciel bleu du Sahara et le rallye-raid international Africa Eco Race va bon train. On s'en souvient à la première semaine de septembre, les séparatistes s'étaient lancés, dans un communiqué, dans des menaces disant se réserver "le droit" d'utiliser tous les moyens « légitimes » pour répondre à toute action visant à porter atteinte à leur « souveraineté » et à leur « intégrité territoriale ». Le polisario accusant en cela les organisateurs du rallye de collusion avec les autorités de Rabat, essayant de faire croire aux participants que le circuit traverse une zone de guerre. Les organisateurs n'en eurent cure et ne daignèrent même pas répondre au communiqué. Aujourd'hui, tout est bon sous le meilleur des ciel, celui du Sahara en l'occurrence et les participants au Rallye Africa Eco Race s'en donnent à cœur-joie n'en déplaise à l'Algérie ainsi qu'à à son rejeton. Faut-dire que cette compétition dès sa conception en 2009 avait reçu les assurances de sécurité du Maroc, Mauritanie Sénégal ainsi que celles des Nations-Unis à travers la Minurso.