La presse chilienne a exprimé toute sa déception de la prestation de « La Roja » en amical devant l'équipe nationale du Maroc, vendredi soir au RCDE stadium, à Barcelone (0-2), et a, à contrario, loué « l'intensité, la vigueur et le rythme » du jeu déployé par les Lions de l'Atlas. Le quotidien El Mercurio rapporte ainsi plusieurs réactions de joueurs chiliens qui ont souligné «l'organisation de l'équipe rivale qui nous a empêché de marquer des buts ». « Il nous a été difficile de prospérer sur le terrain », ont-ils constaté. Selon leur analyse du match, les joueurs marocains « ont été plus dangereux sur le terrain, ce qui a conduit au résultat que l'on connait, avec énormément de danger sur les bandes latérales». Les Marocains « nous ont dépassés sur les bandes et en milieu de terrain. Nous avons manqué de vigueur et d'intelligence pour jouer leur jeu », a pour sa part reconnu le défenseur Gary Medel. Pour l'attaquant de Marseille Alexis Sánchez, les joueurs marocains « ont été plus intenses que nous », mettant en cause « la circulation de ballon, prévisible et lente », dans le camp chilien. L'autre grand quotidien Chilien, La Tercera, a livré lui aussi son analyse de la performance du onze marocain sous le titre « La Roja de (l'entraineur) Berizzo s'incline face au rythme du Maroc ». La sélection chilienne qui continue de rechercher son identité, « n'a rien pu faire face à une équipe mondialiste qui l'a emporté 2-0 de manière justifiée », a écrit le commentateur du journal. « Au delà du résultat, a-t-il ajouté, , la première et grande différence entre les deux équipes a été le rythme. Le Chili a éprouvé des difficultés pour contrecarrer la verticalité des Marocains qui ont exploité les espaces ouverts sur les bandes », côté chilien. Le journal La Nacion constate, lui, que le onze chilien a été « dépassé en rapidité, en vigueur et en stratégie » par son homologue marocain. Sur l'aile droite du terrain, décrit-il, « les passes de Achraf Hakimi et Hakim Ziyech ont fait des dégâts, alors que Ben Brereton s'est senti trop solitaire ».