Les mines de Jerada continuent de semer la terreur dans la ville. Après le tollé créé suite à la mort de bon nombre de jeunes qui tentaient d'extraire du charbon clandestinement, et les répercussions de ces décès, un nouveau cas a été enregistré ce mercredi 07 novembre. Un jeune a rendu l'âme ce 07 novembre alors qu'il essayait d'extraire du charbon de manière clandestine. L'avocat des activistes du Hirak, Abdelhak Benqadi parle d'une « indifférence » des responsables et d'une « irresponsabilité ». Il n'exclut pas une autre série de manifestations voire même un deuxième Hirak en signe de protestation conte ce nouveau décès. « La mort des citoyens laisse visiblement les responsables indifférents », a déclaré à Hespress Abdelhak Benqadi. Et d'ajouter que la mort de ce jeune homme remet sur la table la nécessité de trouver un substitut à ces mines, la situation tire clairement la sonnette d'alarme. La société civile rappelle qu'il faut revoir les revendications que les habitants de la ville ont dressées lors du Hirak qui a eu lieu l'année dernière, et qui a entraîné quelque 70 incarcérations dans la région. Selon le ministre de l'Energie et des Mines et du Développement durable, Aziz Rabbah, le substitut économique ne peut pas se mettre en place du jour au lendemain, il faut du temps. A rappeler que la ville de Jerada compte quelque 3500 puits illégaux qui ont été fermés à l'exception de quelque 140 contenant des restes de charbon.