Voici les principaux titres développés par la presse nationale de ce mardi 13 septembre 2022 L'Économiste Samir «Non à la réactivation»! Hydrocarbures: Pourquoi l'option Samir est hors de question Mustapha Baïtas, en sa qualité de membre du bureau politique du RNI et porte-parole du gouvernement, vient de battre en brèche l'argumentaire de tous ceux qui nourrissent l'espoir de la réactivation de la raffinerie Samir. Selon lui, un tel scénario implique de renoncer à une dette de 40 milliards de DH! «Je vous en conjure, qui peut se prévaloir aujourd'hui de prendre la décision d'effacer une dette aussi conséquente», s'interroge Baïtas. Sans oublier que la mise à niveau de l'outil de production, du site de Mohammedia, nécessite pas moins de 12 milliards de DH. Aujourd'hui Le Maroc Nouveau statut du corps enseignant : Dernière ligne droite Étape décisive pour le nouveau statut du corps enseignant. La Commission spéciale s'apprête à tenir un conclave de cinq jours pour trancher tous les points encore en suspens. Dans les détails, les syndicalistes ont annoncé une réunion les 19, 20, 21, 22 et 23 septembre pour discuter des principaux points soulevés lors de la rencontre du 27 juillet dernier. Parmi ceux-ci, les avancements et promotions ainsi que le dossier des enseignants cadres des Académies régionales de l'éducation et de la formation. Des sources syndicales espèrent parvenir à un accord définitif sur le nouveau statut au cours de ce mois de septembre. Le but pour ces dernières est que les premiers résultats financiers de l'accord puissent être contenus dans le cadre du projet de loi de Finances 2023. Les Inspirations Éco Hausse SMIG/SMAG: Les inspecteurs du travail en mission commando Pour s'assurer de l'effectivité de la mesure relative à la revalorisation du Smig et du Smag, l'Etat aurait mis à contribution les inspecteurs du travail. Mais le travail de ces agents, en sous-effectifs, est loin d'être un long fleuve tranquille. Estimés à seulement 500 "gendarmes", avec seulement 300 enquêteurs sur le terrain, ils ne disposent par ailleurs pas des pouvoirs nécessaires pour faire respecter le Code du travail. Si un employeur refuse de se conformer à la loi, seul le tribunal du travail a les compétences nécessaires pour le faire rentrer dans les rangs. Ainsi, un salarié qui s'estime lésé doit saisir le tribunal du travail pour demander le rétablissement de ses droits. Le Matin Hausse des cas de divorce au Maroc: les raisons selon le ministre de la Justice En réponse à une question écrite du groupe parlementaire du PJD sur «l'augmentation des cas de divorce», Abdellatif Ouahbi a rappelé que les cas de divorce avaient connu une baisse depuis l'entrée en vigueur de la Moudawana en 2004, avant de repartir à la hausse en 2021 pour atteindre 26.957 cas (+6.585 par rapport à 2020). Notant toutefois que la part du divorce par consentement mutuel dans le total des cas de divorce a sensiblement augmenté (76% contre 7% en 2004). Le ministre a attribué les raisons de cette situation à plusieurs facteurs, dont la prise de conscience croissante du couple de l'importance de mettre fin à la relation conjugale de manière amicale, de résoudre les conflits familiaux par le dialogue pour parvenir à un accord, la souplesse et la facilité qui caractérisent ce type de divorce. L'Opinion Epidémiologie de terrain: une discipline vitale en manque de spécialistes! La pandémie du Covid-19 l'a montré de manière palpable: l'épidémiologie de terrain est une discipline primordiale dans tout système de santé, afin de prévenir contre la propagation des maladies infectieuses. Pourtant, le Maroc ne compte pas plus de 90 épidémiologistes de terrain spécialisés, selon la vice-présidente de l'Association Nationale d'Epidémiologie de Terrain (ANET), qui appelle à promouvoir et à consolider la formation à cette discipline, pierre angulaire pour surveiller et riposter à tout phénomène épidémique. Alors que la réforme du système de santé va bon train, l'Exécutif pourrait également intégrer cette spécialité dans ce chantier qui a fait ses preuves durant la pandémie, notamment en mettant en place une instance spécialisée dans la veille épidémiologique. Al Bayane Le ministère de la Santé mobilisé pour sécuriser le stock stratégique national de médicaments et produits de santé Le ministère de la Santé et de la Protection sociale se mobilise, à titre préventif, pour constituer et sécuriser le stock stratégique national de médicaments et produits de santé, sujets de pénurie ou de perturbations d'approvisionnement actuelles ou potentielles au cours de l'année 2023. Dans un communiqué, le ministère indique que cette démarche, qui intervient en exécution des Hautes Instructions Royales érigeant la santé et l'accès des citoyens aux soins en priorité nationale, s'inscrit dans le cadre de la mission du département visant à assurer un approvisionnement adéquat et continu et à prendre toutes les mesures nécessaires pour prévenir et atténuer tout défaut d'approvisionnement. Maroc Le Jour Investissements, compétences... Les MRE, des potentiels sous-investis Cinq millions d'individus disséminés dans les quatre coins du globe: la communauté des Marocains résidant à l'étranger est d'une densité et d'une diversité impressionnantes. Par leur nombre mais aussi par leur dynamisme, les Marocains du monde sont le porte-drapeau à l'étranger d'une grande Nation unie dans sa pluralité, qui représente un modèle unique en matière de développement, de stabilité et de vivre-ensemble. Bien qu'extrêmement hétérogène, la diaspora marocaine a un dénominateur commun: l'amour du pays qui lui coule dans les veines et l'engagement à le défendre et à le servir de toutes les manières possibles. Là où ils se trouvent, qu'ils soient natifs du pays ou nés dans les sociétés d'accueil, les MRE gardent toujours un lien ombilical avec le « bled » et font de leur mieux pour transmettre ce sentiment d'appartenance à leur descendance. Al Massae Des médecins contre l'anesthésie faite par les infirmiers Dans sa première réaction à la correspondance du ministre de la Santé et de la Protection sociale, Khalid Ait Taleb, qui avait demandé aux infirmiers anesthésistes-réanimateurs d'assurer les actes d'anesthésie et de réanimations en cas d'urgence dans les hôpitaux publics, la Fédération nationale des médecins anesthésistes-réanimateurs se sont rebiffés contre cette note qu'ils disent comporter de fausses informations et des erreurs . Selon ces médecins, ces décisions nuisent à la spécialité d'anesthésie-réanimation qui est un pilier fondamental du système de santé, notant le rôle central joué par les médecins anesthésistes-réanimateurs pour faire face à la crise du Covid-19.