Ce dimanche 10 juillet, le Maroc fête Aïd Al Adha. Une « Souna Moâkada » (indispensable) pour tout bon musulman pratiquant. Et les Marocains, savent très bien célébrer cette fête religieuse. Au Maroc, l'ambiance est à part. Au bon matin, les citoyens se préparent déjà pour le rituel d'égorgement du mouton en faisant appel aux « spécialistes », généralement des bouchers. Ces derniers possèdent les compétences nécessaire pour rendre cette tâche, complexe, plus facile et rapide. Dans les traditions marocaines, la famille tout entière assiste au sacrifice. Ensuite, vient la tâche de laver et préparé les ébats du mouton. Une fois cette tâche faite, les familles commencent la préparation du fameux « Boulfaf ». Il y a d'ailleurs des familles, dont la culture veut, que ce soit le premier plat à déguster de la journée. Dans les rues, les jeunes, devenus spécialistes dans la grillade des têtes de mouton, préparent déjà leur feu de camps pour accueillir leur premier client. Et c'est généralement les enfants de la famille qui sortent la tête du mouton et s'assurent que le « spécialiste » fasse son travail dans les règles de l'art. L'Aid Al Adha, ce n'est pas qu'une simple fête religieuse au Maroc, c'est la fête où les familles se rassemblent et préparent des plats délicieux autour d'un verre de thé et de gâteaux marocains dans une ambiance unique en son genre. En tout cas, tout le monde participe à la préparation du festin, petits et grands. Autre phénomène de cette fête religieuse, c'est la donation ou la vente des « Btana » (peaux de mouton). Des spécialistes, informels, font le tour des quartiers pour récupérer la Btana pour en faire un tapis ou autres produits artisanaux qui sont vendus par la suite.